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Chronique : Ibrahimovic raconte sa Coupe du monde (épisode 4)

à‰liminé en barrages avec la Suède, l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic est contraint de suivre la compétition devant son poste de télévision. Nous avons donc imaginé ce que pouvait faire la star scandinave, tranquillement installée sur son canapé à Malmà¶. Voici son témoignage”¦

« Les amis,

Messi qui plante 4 buts en trois matches, Müller également, Benzema qui emmène l’équipe de France en huitièmes, James Rodriguez qui s’éclate avec la Colombie, Robben qui casse des reins avec les Pays-Bas, Neymar qui tient le Brésil à bout de bras… Vous l’avez sans doute remarqué, les stars répondent présent dans cette Coupe du monde. Et à§a, c’est une très mauvaise nouvelle pour moi. Pendant qu’eux flambent, je reste là à rien faire, devant ma télé, voyant avec impuissance le Ballon d’or me passer sous le nez.

J’ai 32 ans, alors des Ballons d’or, j’aurai pas cinquante autres occasions d’en remporter. C’est cette année ou jamais. J’ai donc échafaudé quelques plans ingénieux pour nuire aux stars du Mondial et m’assurer ainsi l’obtention du précieux trophée en fin d’année.

Voici comment je vais procéder…

Benzema : mon meilleur allier dans cette affaire, c’est Cristiano Ronaldo. Sachant que Cri-cri a foiré son Mondial, il va avoir encore plus envie de marquer des buts avec le Real et àªtre encore plus perso. Karim aura bien du mal à briller sous le maillot merengue en touchant deux ballons par match…

Messi : quand Messi est à ce niveau, il n’y a pas grand-chose à faire. Alors aux grands maux, les grands moyens : je vais poser des herses sur le terrain, glisser des clous dans ses crampons, introduire un serpent dans son casier, diluer une puissante dose de laxatif dans sa Gatorade… Personne ne se doutera de rien, à§a passera pour des blagues de Lavezzi.

Müller : bon, lui, je ne me fais pas trop de souci vu qu’il joue au Bayern sous les ordres de Guardiola. Avec Guardiola, à moins de s’appeler Messi, tout le monde joue milieu relayeur. Donc, Müller va reprendre la saison en numéro 6 et son nombre de buts va décliner sévère.

Robben : Tonya Harding, à§a vous dit quelque chose ? Pour ceux et celles qui ne seraient pas branchés patin artistique, cette championne américaine avait plus ou moins demandé à quelques-uns de ses proches de péter la jambe à sa principale adversaire Nancy Kerrigan à coups de barre de fer avant les JO de 1994. Je vais faire la màªme chose avec Robben. Sachant que celui-ci a des jambes en cristal depuis le début de sa carrière, on aura qu’à dire qu’il s’est fait à§a à l’échauffement.

Rodriguez : rien à craindre, le type joue à Monaco. On l’aura oublié dans deux mois.

Neymar : ce qui rend Neymar si bon en équipe du Brésil, c’est la médiocrité de ses acolytes. Sérieusement, c’est normal d’avoir l’air aussi talentueux quand on joue avec Fred et Hulk en attaque ! Mon seul espoir, c’est donc que ceux-ci se mettent à jouer comme des dieux. Bon, là , j’avoue, c’est pas gagné…

Mais ‘faut voir le bon côté des choses : les Espagnols et Ribéry sont déjà hors-courses, eux… »

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