L’expérience ne s’est malheureusement pas révélé concluante. Voici pourquoi.
Deux joueurs coupés du reste de l’équipe
En première mi-temps, jamais Erding et Van Wolfswinkel n’ont vu la couleur du ballon. La faute au manque de pressing des milieux de terrains stéphanois. Habitués à étouffer leur adversaire, comme ce fut le cas face à l’OL, ceux-ci ont abandonné la possession de balle à leurs adversaires durant tout le premier acte. Les deux pointes stéphanoises se sont retrouvées isolées en attaque, attendant vainement d’àªtre servies.
Erding plus bas, on n’est pas convaincu
Certains observateurs avaient réclamé ces derniers temps que Van Wolfswinkel joue en position de neuf et demi. Paradoxalement, c’est plutôt à Erding que ce rôle a été confié ce soir. Plus mobile, l’international turc a souvent tourné autour de son coéquipier. Hélas, sa technique et sa vision de jeu ne sont pas celles d’un joueur capable de décrocher. L’ancien Rennais semblait parfois courir dans le vide.
Une participation défensive réduite à néant
Dans un système de jeu en 4-3-3, l’avant-centre stéphanois est souvent exempté du travail défensif. Mais dans un 4-4-2, il faut bien que l’un des deux attaquants pràªte main forte à son milieu de terrain, sous peine pour celui-ci de se retrouver en infériorité numérique. Un consigne que ni Van Wolfswinkel ni Erding n’ont appliquée, ce qui explique aussi pourquoi le PSG a pu conserver le ballon à sa guise.













