S'il reconnaà®t àªtre passablement frustré par cette situation, l'ancien attaquant du Stade Brestois veut avancer sans se morfondre sur le banc des Dogues.
« C’est toujours frustrant mais j’ai un niveau de maturité qui me permet de relativiser et de me poser les bonnes questions. àŠtre sur le banc n’est pas une honte. Je n’ai pas demandé à savoir pourquoi je ne jouais pas. J’ai travaillé et n’ai rien dit. Le week-end, c’est vrai, on a un peu les boules. Mais on ne peut pas jouer tout le temps, sauf à àªtre très fort et à marquer beaucoup, explique-t-il dans les colonnes de L'à‰quipe. Je sais ce que le coach attend de moi, comparé à il y a trois ans (avec Rudi Garcia). Pas besoin de parler dix ans avec lui. J’ai passé le cap où, quand je ne voyais pas mon nom au tableau, je faisais la gueule. J’ai compris certaines choses. Quand on est sur le banc, soit on se relâche soit on travaille et on attend son tour. Quand l’équipe ne fonctionne pas, le coach change, il essaie d’autres joueurs. Il faut rester pràªt, àªtre patient et se remettre en question. Je respecte ses choix ».
