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Dans son édition du jour, L'Equipe consacre un large dossier aux gardes à vue intervenues hier des ex et actuels dirigeants de l'Olympique de Marseille dans le cadre de plusieurs transferts dont ceux d'André-Pierre Gignac ou encore Souleymane Diawara.
Présent au banc des personnalités qui doivent àªtre entendu depuis qu'il s'est exilé au Maroc, José Anigo (ex-directeur sportif et entraà®neur) est sorti du silence : « Je veux venir et àªtre entendu màªme si je dois passer deux jours en garde à vue. On peut regarder tous les comptes, chercher partout si j'ai de l'argent. J'en ai tellement marre de toutes ces histoires que je veux que à§a se finisse. Je suis en période de reconstruction après avoir touché le fond moralement”¦ Je n'en peux plus de tout à§a », a-t-il déclaré.
Trois agents dans le collimateur de la justice ?
Selon le quotidien, la justice – qui cherche des liens entre ces transferts et le grand banditisme – a aussi plusieurs agents dans le collimateur. Parmi ceux-ci, Christophe D'Amico, ami de jeunesse de Gignac et intermédiaire entre le club et son agent Jean-Christophe Cano, qui assure que tout est transparent et qu'il a été rémunéré comme « rapporteur d'affaire par la société de Mike Morris (agent anglais basé à Monaco). »
Le sulfureux Jean-Luc Barresi, dont le siège a été perquisitionné il y a plusieurs mois, devrait aussi àªtre entendu dans le cadre du transfert de Souleymane Diawara où il a perà§u de l'argent. Il se dit « pràªt à donner des informations » à la justice. Enfin, L'Equipe cite un dernier nom – sans doute celui qui fait que Vincent Labrune a été entendu – : Farid Ayad, très présent dans les dernières négociations du club et présenté comme étant la « garde rapprochée de Labrune ».
