Coupe du Monde – Algérie : les + et les – de l'élimination contre l'Allemagne (1-2)

Coupe du Monde – Algérie : les + et les – de l'élimination contre l'Allemagne (1-2)
But ! Football Club
1 juillet 2014

Points positifs :

Contrairement à l'entame de match contre la Russie, les Algériens ont joué en bloc d'emblée, coupant au maximum les transmissions et se montrant dangereux offensivement. Avec trois occasions chaudes en 20 minutes contre elle, l'Allemagne était en grande difficulté. Les Fennecs n'ont pas non plus été ridicules en prolongations, réduisant la marque alors que plus personne n’y croyait.

Vahid Halilhodzic a procédé à plusieurs changements dans son onze de départ et bien lui en a pris. Au milieu du terrain, la fluidité était au rendez-vous, la créativité aussi. En phase défensive, la solidarité et la cohérence étaient de mise. Les entrants (Ghoulam, Taà¯der) ont répondu présent.

Islam Slimani a de nouveau réalisé des appels tranchants, obligeant màªme Manuel Neuer à sortir loin de ses cages à plusieurs reprises. Son superbe but de la tàªte a été justement refusé pour hors-jeu (16e), mais que dire aussi de Sofiane Feghouli mais surtout Raà¯s M'bohli, encore très bons ce soir.

Points négatifs :

Malgré le but tardif, réalisme et précision ont fait défaut. On regrettera que les Fennecs n'aient pas plus mis la pression pendant la première demi-heure, période où l'arrière-garde allemande était à deux doigts de craquer. La bonne passe en seconde période non concrétisée laisse également quelques regrets.

La débauche d'énergie entrevue en première période s'est fait ressentir par la suite. Plus le match a avancé, plus les lignes se sont distendues. Le manque d'expérience a été fatal en prolongations, avec un but allemand en Madjer. Un comble…

Difficile de trouver d'autres défauts à cette équipe, qui a disputé un match dantesque à un niveau où pas grand-monde ne l'attendait. Une vraie sortie par la grande porte malgré la frustration de ne pas s'àªtre « vengée » du match de la honte en 1982.

ConclusionDotés d'un courage et d'une solidarité hors-normes, les Fennecs ont manqué d'un rien un quart de finale qui leur tendait les bras. Mais avec le niveau de jeu affiché à Porto Alegre, l'après Vahid Halilhodzic s'annonce radieux.

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