OM : ce souvenir traumatisant (pour les autres) qui amuse Eric Di Méco

Eric Di Méco devrait remercier les entraà®neurs qui lui ont conseillé de changer de poste au début de sa carrière. Car il jouait ailier avant de devenir latéral gauche. S’il s’était entàªté à évoluer en pointe, il aurait croisé lors des entraà®nements de l’OM la route de Carlos Mozer. Le grand défenseur brésilien était une crème en dehors des terrains mais un boucher quand il chaussait les crampons. Et les oppositions entre ces deux sanguins auraient pu àªtre explosives”¦

Di Méco garde d’ailleurs un sacré souvenir de celui qui est devenu directeur sportif de Flamengo : “C'est dur de l'appeler travailleur de l'ombre car quand il déménageait sur le terrain, à§a se voyait, a-t-il expliqué sur SFR Sports. Carlos Mozer était fort, mais surtout méchant comme pas possible. Je l'ai vu ouvrir des mecs avec des crampons”¦ Il était grand et longiligne, mais avec des os qui ressortent et qui font mal”¦ Quand il rentrait là -dedans, il faisait très mal, et puis il avait une détente merveilleuse. C'était merveilleux d'entendre les os craquer quand il allait au contact (sourire)”.

R.N.