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En dominant le Stade de Reims (3-2) pour sa dernière au Parc des Princes grâce d'excellents Edinson Cavani (doublé) et Adrien Rabiot, le Paris Saint-Germain a bien fàªté son 5e titre. Le troisième consécutif.
Nombre de points au final : 83 pts (champion)
Différence de buts :+47
Buts marqués : 83 (1e attaque)
Buts encaissés : 36 (4e défense)
Meilleur buteur : Zlatan Ibrahimovic (19 réalisations)
Meilleur passeur : Javier Pastore (10 passes)
Les 3 points de satisfactions :
– Le réveil de Pastore
Brillant à ses débuts jusqu'en octobre 2011, Javier Pastore avait ensuite connu de grosses difficultés à se greffer au jeu du PSG, donnant parfois l'impression de choisir ses matches. 2014-15 a été la saison de la constance pour l'Argentin, lequel a màªme été logiquement récompensé d'une place parmi les quatre meilleurs joueurs de la saison en L1, désigné par les joueurs eux-màªmes.
– La gestion du sprint final
Si on pensait que le PSG pouvait s'effondrer après la gifle infligée par le FC Barcelone mi-avril en quarts de finale de la Ligue des Champions (1-3, 0-2), il n'en a rien été. Au contraire, entre la défaite à Bordeaux le 15 mars (2-3, 29e journée) et la réception de Reims lors de l'ultime levée, Paris a réalisé une série de 10 victoires consécutives avec quelques succès probants au Vélodrome (3-2), face à Lille (6-1) ou contre Guingamp (6-0).
– La marque d'autorité de Laurent Blanc
Critiqué en début de saison et au cÅ“ur de l'hiver, le « Président » ressort grandi de ce troisième titre consécutif du PSG. Celui qui a été élu meilleur entraà®neur de Ligue 1 a non seulement eu l'intelligence de laisser passer l'orage quand à§a n'allait pas mais il a aussi su faire preuve d'autorité quand il le fallait, n'hésitant pas à punir sévèrement Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi pour leur retard à la reprise de l'entrainement après les fàªtes. L'ancien sélectionneur des Bleus semble avoir appris de ses erreurs passées à Bordeaux et avec l'équipe de France.
Les 3 points de regrets :
– Que Zlatan n'a pas été présent toute la saison
Durant plusieurs mois, Zlatan Ibrahimovic a manqué au Paris Saint-Germain. Gàªné en début de saison par une talalgie et suspendu sur la fin d'année après ses propos sur la route menant au vestiaire à Bordeaux, le Suédois n'aura disputé que 24 matches de Ligue 1. Suffisant pour inscrire 19 buts (dont 8 penaltys) et figurer dans les quatre nommés au titre de meilleur joueur de la saison.
– L'incapacité à tenir un score
Si Paris a fini la saison en boulet de canon, le club de la Capitale a longtemps entretenu le suspense en Ligue 1. La faute à une incapacité à tenir un score ou à inscrire le but de K.O. Un mal qui a notamment pénalisé le club en début de saison. En effet, sur toute la saison, l'équipe entraà®née par Laurent Blanc a perdu 15 points après avoir mené au score (6 nuls, 1 défaite à Bastia).
– Les couloirs défensifs
A l'exception du toujours irréprochable Maxwell, Paris a eu du mal dans ses couloirs défensifs. S'il a bien fini, Serge Aurier a eu des difficultés à prendre ses marques. L'Ivoirien a également été souvent blessé. A gauche comme à droite, les doublures Grégory van der Wiel et Lucas Digne ont plafonné cette saison après un exercice 2013-14 plutôt réussi.
Le match que l'on retiendra : La victoire au Vélodrome 3-2 lors du Classique
L'homme de la saison : Marco Verratti
Cette saison, le petit Italien a pris une nouvelle dimension dans l'entrejeu parisien. En plus de sa capacité à ressortir proprement les ballons et à régaler le public, l'ancien joueur de Pescara a ajouté de la justesse à son jeu et màªme ses premiers buts sous le maillot francilien. Seul bémol : il râle toujours autant et prend toujours autant de cartons.
Verdict de la saison :REUSSIE.
Alexandre CORBOZ
