Malgré une prestation de toute beauté, l'AS Monaco a été éliminée par la Juventus Turin (0-0). De son côté, le Real Madrid a eu toutes les peines du monde à se défaire de l'Atlético Madrid (1-0).
L'excellent Geoffrey Kondogbia allumait la première mèche, de loin mais sa frappe en volée ne trouvait pas le cadre (6e). Quelques minutes plus tard, sur une magnifique percée de Bernardo Silva dans la surface, Andrea Barzagli était à deux doigts de marquer contre son camp (14e), tandis que Danijel Subasic réalisait une sortie millimétrée sur une ouverture parfaite d'Andrea Pirlo (26e). Dominateur, l'AS Monaco maà®trisait totalement la rencontre mais avait plus de mal à se créer de véritables occasions franches, si ce n'est sur cette faute qui aurait pu àªtre sifflée sur une prise en sandwich de Kondogbia (35e).
L'AS Monaco méritait mieux
C'est màªme la Vieille Dame qui plaà§ait un contre très dangereux, que Carlos Tévez concluait finalement mal (43e). Pendant la pause, Leonardo Jardim tentait un coup en remplaà§ant Jérémy Toulalan par Dimitar Berbatov. Les débats s'accéléraient à tel point que Patrice Evra devait sauver sur sa ligne suite à une bourde de Gianluigi Buffon (48e). Les débats s'enflammaient et l'ASM tentait le tout pour le tout en se découvrant mais Aymen Abdennour était encore au four et au moulin devant l'imprévisible Alvaro Morata. Les Monégasques commenà§aient logiquement à s'essouffler et ne trouvaient finalement pas la faille.
De son côté, un Real Madrid brouillon a mis plusieurs minutes à se régler devant l'Atlético Madrid mais s'est procuré une première énorme occasion par l'intermédiaire de Javier Hernandez, alerté en profondeur mais qui trouvait le petit filet de Jan Oblak (12e). Dans la foulée, Cristiano Ronaldo croisait quant à lui trop sa frappe du gauche (13e), avant de tomber sur le gardien slovène par la suite. Les Colchoneros, dominés dans la possession du ballon, s'en remettaient à des frappes lointaines, comme celle de Jesus Gamez, bien captée par Iker Casillas (28e). A partir de là , les visiteurs sortaient plus aisément de leur moitié de terrain mais c'est bel et bien ce diable de Ronaldo qui tombait encore sur un grand Oblak (43e).
Cristiano Ronaldo passeur décisif
En seconde période, Chicharito était proche d'ouvrir le score mais croisait trop son tir (46e). On sentait les Merengue plus pressants, les Matelassiers ne jouaient plus qu'en contres. Monté aux avant-postes, Sergio Ramos plaà§ait une tàªte que captait Oblak (62e), encore impeccable sur une frappe du gauche de CR7 (70e). Le tournant du match arrivait alors. Pour un pied très haut sur Ramos, Arda Turan était assez logiquement expulsé et laissait les siens terminer le dernier quart d'heure à dix contre onze (75e). Insatiable, Chicharito chauffait encore le portier rojiblanco. Sans succès (80e) mais parvenait finalement à ses fins. Suite à une incursion de Cristiano Ronaldo conclue par une passe décisive, l'attaquant mexicain marquait finalement le but de la délivrance (1-0, 86e) et envoyait le public madrilène au paradis.
