Alors qu'il s'appràªte à rejoindre le club d'Al-Gharafa au Qatar, l'Argentin a fait face à la presse une dernière fois. Avant d'en faire de màªme avec les supporters.
Lisandro, pouvez-vous revenir sur les conditions de votre départ ?
Lisandro Lopez : Nous en avions discuté avec le président dès la fin de la saison dernière. Je lui avais demandé ce départ comme il l'a dit. Depuis quelques semaines, le club négociait avec Al-Gharafa et à§a s'est fait avant-hier.
Pourquoi partir ?
Comme vous l'avez vu, j'ai connu une saison très difficile. J'ai senti que les supporters méritaient le meilleur de moi-màªme. Je n'étais pas capable de le faire. Pour diverses raisons, je ne pouvais pas le faire. C'est pour à§a que j'ai pris la décision de m'en aller.
Pourquoi Al-Gharafa ?
Parce que à§a fait longtemps qu'ils insistent. Parce que j'ai eu plusieurs autres propositions mais que l'OL a demandé un prix que tous ne pouvaient pas mettre. Mais aussi pour découvrir autre chose et vivre une nouvelle expérience.
«Ces supporters ont fait de ces quatre ans les plus belles de ma carrière »
Vouliez-vous aller jusqu'au tour de barrage avec l'OL ?
J'étais là . A disposition de l'entraà®neur. Jusqu'à avant-hier, j'appartenais à ce club. Cela faisait partie de mes obligations. Le transfert est intervenu après le tour préliminaire mais j'ai joué ce match comme tous les autres.
Que garderez-vous de l'OL ?
J'ai connu de très bons moments pendant ces quatre ans. J'aurais aimé avoir plus de titres. Je n'ai pas eu cette chance. J'ai quand màªme le sentiment d'avoir reà§u beaucoup d'affectif, d'amour des gens du club et des supporters. Je n'ai jamais eu autant d'amour dans un club comme j'en ai eu à l'Olympique Lyonnais. Ces supporters ont fait de ces quatre ans les plus belles de ma carrière jusqu'à présent. Je serais supporter de ce club à vie.
Quel est le meilleur moment ?
La Coupe de France. J'aurais aimé gagner plus de titres. J'avais beaucoup d'ambitions pour à§a. Mais le meilleur souvenir, à§a reste celui-là .
Lors du dernier match de la saison passée, vous avez pleuré. Vous àªtiez sûr de partir ?
Non, je ne l'étais pas. Mais je l'ai senti. J'ai senti que j'arrivais à la fin de cette aventure. Je n'avais pas prévu les larmes mais elles sont sorties.
« J'espère leur laisser un bon souvenir en tant que joueur mais surtout sur le plan humain »
Auriez-vous préféré partir en janvier dernier ?
Non. En janvier, on a eu l'histoire du brassard. C'était vraiment difficile pour moi de dire stop car j'étais très fier de porter le brassard de l'OL. Depuis ce moment-là , à§a a été différent mais j'ai essayé de me battre à fond comme je l'ai toujours fait. à‡a s'est fait avant-hier !
Qu'allez-vous dire aux supporters tout à l'heure ?
Je ne sais pas du tout ! J'ai envie de leur dire beaucoup de choses mais, à la mi-temps, ce sera sans doute plus chaud de les sortir. Je pense que je les remercierai du fond du cÅ“ur. Ces quatre ans ont été très forts pour moi.
Avez-vous confiance en vos successeurs ?
Oui. Màªme s'il y a beaucoup de jeunes, il y a du talent et un entraà®neur qui les connait bien. Je pense qu'il parviendra à en tirer le meilleur. Est-ce qu'il y en aura un qui fera mieux que moi ? Je ne sais pas ! Je n'ai pas trop joué avant-centre la saison dernière (rires) Mais je pense qu'ils feront une meilleur saison que moi.
Quelle image aimeriez-vous qu'on garde de vous ?
Depuis mon arrivée, j'ai toujours senti le respect. Dès le premier jour. De toute la famille Olympique Lyonnais. Je pense laisser un bon souvenir. Les gens me montrent beaucoup d'affection. J'espère leur laisser un bon souvenir en tant que joueur mais surtout sur le plan humain.
Recueilli par Alexandre CORBOZ, à Gerland.
