Alors qu’un accord semble imminent entre le PSG et Laurent Blanc, voici ce que l’arrivée du technicien cévenol pourrait changer au sein du club de la capitale.
Un PSG plus séduisant ?
C’était l’un des reproches formulés de faà§on récurrente à l’adresse du PSG faà§on Ancelotti : son jeu à l’économie qui lui faisait attendre son adversaire aux abords de sa propre surface, attendant une contre-attaque pour porter le danger jusqu’au but adverse. Il faut bien l’avouer, cette inertie était parfois agaà§ante.
Le souvenir que Blanc a laissé, tant à Bordeaux qu’en équipe de France, est celui d’un entraà®neur désireux de voir son équipe prendre le jeu à son compte et se positionner dans la moitié de terrain de son adversaire. Si ces plans n’ont pas toujours fonctionné avec la sélection tricolore, les Girondins 2008/09 faisaient en revanche un champion de France séduisant.
Un PSG plus franà§ais ?
À l’inverse d’un entraà®neur débarqué de Russie ou d’Italie, le ‘président’ présente l’avantage de bien cerner la Ligue 1, seul championnat au sein duquel il a pour l’instant exercé. Cela devrait prémunir le club de la capitale de ses coutumières sautes de concentration chaque fois que l’adversaire lui semble à sa portée (Reims, Evian TG, Nancy, etc.).
En outre, Blanc connaà®t les joueurs franà§ais de l’effectif. Mamadou Sakho, par exemple, a fait ses débuts en Bleu sous les ordres de son glorieux aà®né au poste de stoppeur. De quoi espérer, pour le joueur formé au club, retrouver du temps de jeu. Et qui sait si l’arrivée du champion du monde 1998 ne va pas dissuader Clément Chantôme, voire Kevin Gameiro (également sélectionné en équipe de France sous l’ère Blanc), de quitter la capitale ?
Un PSG moins convaincant en Ligue des Champions ?
Autant il était justifié d’émettre quelques réserves sur les prestations du PSG en Ligue 1 lorsque Carlo Ancelotti en était l’entraà®neur, autant le parcours européen des Bleu et Rouge, éliminés en quarts de finale par le FC Barcelone sans avoir perdu, imposait un certain respect. Le Paris de la saison dernière ressemblait à son coach, habitué aux joutes européennes mais pas franchement excité par les déplacements au Stade de l’Aube ou au Moustoir.
L’expérience de Blanc en Coupe d’Europe est à l’inverse extràªmement faible, puisqu’elle se limite à ce quart de finale perdu face à l’OL en 2010. De màªme, quelle légitimité aura-t-il auprès des stars de l’équipe dans cette compétition dont certaines ont disputé une centaine de rencontres, quand l’ancien sélectionneur n’en compte qu’une dizaine en tant qu’entraà®neur. Il n’a du reste jamais croisé la route d’un Real ou d’un Bayern dans un match à élimination directe.
Le principal défi de Blanc se situe sans doute là : prouver qu’il n’est pas qu’un bon entraà®neur de Ligue 1 mais peut aussi gagner au niveau européen.
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