ASSE : cet ancien Vert raconte le jour où il a désobéi à Galtier pour faire gagner le derby

Ancien joueur de l’ASSE, Kévin Monnet-Paquet est revenu sur une action folle lors d’un derby face à l’OL, où il a désobéi à Christophe Galtier.
Kévin Monnet-Paquet, ancien joueur de l’AS Saint-Étienne de 2014 à 2021, est revenu sur des moments qui ont marqué sa carrière et son rapport unique aux derbys face à Lyon. Entre audace sur le terrain et reconnaissance des supporters, ses souvenirs restent gravés.
Et un épisode illustre parfaitement son instinct de joueur. Quand L’Équipe lui demande la consigne d’entraîneur qu’il n’a pas respectée, il se souvient d’un match à Geoffroy-Guichard : « Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : « On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s’ouvrir en allant les agresser. » » Pourtant, face à Corentin Tolisso dos au but, Monnet-Paquet décide de suivre son intuition : « J’avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016). » Une prise de risque qui restera dans les mémoires des supporters stéphanois.
« L’atmosphère d’un derby, c’est magique, incroyable »
Mais ce n’est pas seulement le geste technique qui a marqué Monnet-Paquet. Il évoque le frisson unique des derbys : « L’atmosphère d’un derby, c’est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c’est un truc de dingue ! J’ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). »
Et puis il y a la reconnaissance des fans, qui transforme ces instants en souvenirs inoubliables : « Le fait que les supporters stéphanois m’aient dédié une chanson et qu’elle reste, – ils me la chantent direct dès qu’ils me croisent au stade – me fait plaisir : « Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet ! » » Malgré cet honneur, Monnet-Paquet reste humble : « Cela ne signifie pas que j’en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c’était pour rigoler. Après, pour m’encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m’a touché. »