OM : Roberto De Zerbi se fait encore dézinguer après le Sporting

Roberto De Zerbi
William Tertrin
24 octobre 2025

Sur RMC, Jean-Michel Larqué a complètement détruit Roberto De Zerbi pour sa gestion du match de l’OM face au Sporting en LDC.

Mercredi soir à Lisbonne, l’Olympique de Marseille a vécu une soirée cauchemardesque. En tête à la pause et maître du jeu, le club phocéen s’est finalement incliné 2-1 face au Sporting, réduit à dix après l’expulsion d’Emerson. Un scénario cruel, mais surtout un tournant tactique qui n’a pas échappé à Jean-Michel Larqué.

« Quand De Zerbi fait les choses bien, on le dit. Quand il se prend les pieds dans le tapis, on dit qu’il se prend les pieds dans le tapis », a lâché l’ancien capitaine des Verts dans Rothen s’enflamme sur RMC. Et selon lui, mercredi, l’entraîneur italien s’est clairement pris les pieds dans le tapis.

« Il a eu une panne de neurones ? »

Face à la presse deux jours plus tard, Roberto De Zerbi a reconnu que son équipe avait perdu le fil après la pause. Une déclaration qui a fait bondir Jean-Michel Larqué : « Quand il dit qu’il ne voulait pas défendre si bas et qu’il joue à cinq derrière, il va forcément défendre plus bas que s’il joue avec une défense à quatre en laissant Vermeeren sur le terrain, un joueur capable de garder le ballon et de donner un peu d’air, de temps en temps, à l’équipe. »

Pour l’ancien international, la cohérence tactique du coach italien laisse à désirer. « Plus tu parles, plus tu t’emmêles les pinceaux », a-t-il regretté avant d’ajouter, cinglant : « Il a eu une panne de neurones ? Ou les fils se sont touchés ? Mais au Real qui jouait à dix contre onze (le Madrilène Carvajal a été expulsé à la 72e minute, ndlr) ? »

Larqué balaye le discours de De Zerbi

Le consultant de RMC n’a pas non plus apprécié le discours défaitiste de De Zerbi, qui avait estimé ne pas pouvoir « espérer grand-chose en Coupe d’Europe quand ton équipe est réduite à dix ». Un argument balayé d’un revers de main par Larqué, qui n’y voit qu’une justification tardive.

Pour lui, le problème venait avant tout du manque d’ambition dans le plan de jeu après la pause. « Il s’est planté », tranche-t-il sans détour, avant de détailler : « On a rarement vu une équipe aussi faible. Même à dix, au moins avec deux attaquants et un milieu qui garde le ballon, je suis sûr que tu aurais eu une occasion de marquer un but. »

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