La LFP et ses clubs ne cessent de se féliciter du milliard et demi d'euros que CVC va leur verser pour acquérir 13,04% de la société commerciale que la Ligue va mettre en place. Le PSG va récupérer 200 M€ dans l'histoire, l'OM et le PSG 90 M€, Nice, Rennes et Lille 80 M€, les autres un peu plus de 30 M€, le tout payable en trois fois avec un premier versement en juillet. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? C'est la question que s'est posée Philippe Auclair. Le journaliste d'Eurosport a interrogé plusieurs acteurs du dossier et a notamment regardé comment cela s'était passé pour les autres partenaires de CVC dans le monde du sport.
Voici le principal point négatif : "Certaines écuries de F1 se sont plaintes de ce que CVC avait mis une pression indue sur leur sport en voulant maximiser son retour sur investissement à chaque opportunité, que ce soit en privilégiant systématiquement les chaînes de télévision à péage quand il fallait choisir un diffuseur ou en encourageant le "cirque" de la Formule 1 à dresser son chapiteau dans les pays les plus offrants, sans se soucier de la dimension éthique de ces choix. Comme Bob Fernley, ancien vice-directeur sportif de Force India, le confia au journaliste britannique James Corbett, "toutes leurs actions avaient pour objectif d'extraire autant d'argent que possible du sport en y mettant le moins possible eux-mêmes".
Les supporters qui espèrent revoir des matches de championnat en clair risquent d'attendre longtemps…
Un milliard et demi pour le football professionnel français: derrière le chiffre, si imposant, une question – s'agit-il d'un miracle, ou d'un mirage? Ma tentative de décryptage pour @Eurosport_FR: https://t.co/FZvAWzmJyO
— Philippe Auclair (@PhilippeAuclair) March 29, 2022













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