Le grand perdant de la belle victoire des Bleus hier, c’est sans doute l’ancien lyonnais…
Dans un contexte chargé, 10 ans jour pour jour après les attentats qui ont frappé Paris en 2015, les Bleus ont battu l’Ukraine (4-0) jeudi soir au Parc des Princes et gagné leur billet pour la Coupe du monde 2026. Didier Deschamps a aligné un 4-2-3-1 avec Maignan dans les buts, Saliba et Upamecano en défense centrale, Koundé et Digne dans les couloirs défensif. Au milieu, Kanté et Koné ont été associés, avec Olise, Cherki et Barcola associés à Mbappé, auteur de l’ouverture du score sur penalty en début de deuxième mi-temps. Olise, qui avait provoqué le penalty, a signé le but du 2-0. Avant que Mbappé n’ajoute un 3e but. Et Ekitike un 4e, servi par Mbappé.
Il y avait 1-0 quand Cherki est sorti
Dans ce système, Rayan Cherki avait un rôle important, en soutien de Mbappé, et un bon coup à jouer. Mais dans sa position d’électron libre, le jouerur de City n’a vraiment pas flambé. Il s’est distingué par beaucoup de mauvais choix, des frappes dans les nuages ou contrées, des gestes superflus, des passes mal dosées, des contrôles ratés… Il a eu un léger mieux en deuxième mi-temps puisqu’il a été impliqué sur le penalty qui a permis aux Bleus d’ouvrir le score, mais il a encore gaspillé une belle ouverture de Mbappé avant d’être remplacé par Akliouche, à 1-0. C’est sans lui que les Bleus ont fini leur match en beauté, le jeu de l’équipe gagnant alors en cohésion, en fluidité, en spontanéité. Cherki a sans doute payé son manque de rythme, lui qui a longtemps été sur le flanc ces dernières semaines, mais a 22 ans, il lui reste beaucoup de travail pour avoir le même impact, offensif et défensif, qu’un Antoine Griezmann.