Julien Sablé, qui a connu Jean-Louis Gasset à l’ASSE, a à son tour rendu un bel hommage au Montpelliérain, disparu vendredi.
Jean-Louis Gasset s’en est allé, vendredi, à 72 ans, et le football français pleure sa disparition. Le Montpelliérain s’était notamment fait beaucoup d’amis lors de son passage à l’ASSE, et sur Poteaux Carrés, Julien Sablé lui a à son tour rendu hommage. L’actuel directeur du centre de formation de l’OGC Nice avait été l’adjoint du coach à la casquette chez les Verts, après un intérim très délicat suite au départ d’Oscar Garcia, en 2017. « Dans cette histoire, Jean-Louis m’a beaucoup protégé, il m’a aidé à me relever parce que cette mission a été très dure à accepter au début pour moi. Et surtout son échec, confie Julien Sablé. Mais je n’étais pas prêt et lui le savait. Il m’a protégé. On était connectés … un peu comme avec un papa. Il a été très protecteur, il m’a appris beaucoup de ficelles et ça a été un apprentissage magnifique dans mon parcours. J’ai vécu une saison et demie exceptionnelle, à parler que de foot et de relations humaines, de ses expériences … Ça a été une magnifique rencontre dans ma vie. Il a posé les bases de l’entraîneur que je souhaite être un jour. » Et à Sablé d’évoquer sa tristesse au moment où Gasset avait décidé de quitter l’ASSE, sur une qualification en Ligue Europa…
Gasset avait déjà fait pleurer Sablé
« Jean-Louis, c’était aussi et surtout un très, très fin tacticien, un passionné qui regardait du foot toute la journée. Et c’est là où on se rejoignait beaucoup sur sur cette passion. Il tenait les joueurs et les causeries étaient exceptionnelles parce qu’il parlait avec son cœur et ses tripes. Le jour où il est parti … pour l’instant je n’ai jamais vécu cela dans un club où tout le monde était en larmes. On a tous pleuré et on savait qu’on perdait beaucoup. Je pense qu’il était allé au bout de sa mission. A la fin de sa période stéphanoise, je pense qu’il y avait un tout, il avait beaucoup donné depuis depuis un an et demi et sa famille avec qui il est très lié lui manquait, même s’il rentrait souvent avec Ghislain. C’est quelqu’un qui est très attaché à sa terre et voilà, peut-être qu’il voyait qu’il n’allait pas pouvoir continuer à garder ses ambitions. Et après je ne suis pas étonné qu’il ait rebondi parce que quand on parle de Jean-Louis, on parle de la passion du foot et de la passion des gens. On a vécu des moments exceptionnels. J’ai eu la chance d’avoir d’avoir pu connaître cet homme-là dans ma vie et dans ma carrière. »












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