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Mais les Girondins de Bordeaux, qui se sont inclinés ce dimanche soir en match en retard de la 14e journée de Ligue 1, sont passés à côté d’un gros coup.
Des contre-attaques bien gérées
S’il est vrai que l’OM a dominé la partie et obtenu les meilleures occasions, les coéquipiers de Grégory Sertic, costauds dans la récupération, ont gratté plusieurs ballons dans les pieds marseillais, puis lancé des contre-attaques rapides et bien construites. Il n’a manqué que la finition à Thomas Touré (5e) ou Wahbi Khazri (44e) pour donner l’avantage à leur équipe en première période. L’ouverture du score arrivera finalement après la pause.
Une fin de match ratée
À cinq minutes du terme de la rencontre, Bordeaux paraissait en meilleure forme que son adversaire. On se disait alors qu’un coup était possible. Mais les troupes de Willy Sagnol ont encaissé un premier but très évitable qui a semblé leur couper les jambes. Cinq minutes plus tard, Batshuayi tuait le suspense de la partie.
Achetez-vous des crampons !
La glissade de Maxime Poundjé sur l’égalisation de Lémina n’a pas une grande influence sur le déroulé de l’action. En revanche, le second but marseillais fait suite à une succession d’erreurs (Mariano rate deux relances d’affilée) et une glissade de Diego Rolan, qui perd un ballon de relance dans le côté gauche. Autant de maladresses qui privent le FCGB d’un match nul (minimum) mérité.
Khazri, Maurice-Belay et Touré, c’est de la dynamite
L’absence de Cheick Diabaté a peut-àªtre rendu service à Willy Sagnol. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France Espoirs a en effet aligné un trio d’attaque technique, rapide et mobile, idéal pour jouer les contre-attaques. Seul a manqué un peu de réalisme, mais l’expérience mériterait d’àªtre renouvelée, au moins pour les matches à l’extérieur.
Le mur Carrasso
On parle toujours aussi peu de lui, mais il est toujours aussi bon. Cédric Carrasso a dû s’employer pour ne pas encaisser davantage de buts. Sa sortie parfaite au-devant de Gignac à la 36e minute a donné le ton d’une prestation héroà¯que, ponctuée par une demi-douzaine de parades parfois miraculeuses. Le gardien girondin méritait meilleure récompense que cette cruelle défaite.
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