Mais une fois de plus, la manière n’était pas au rendez-vous côté stéphanois…
Du mal dans les entames
Le weekend passé à Lyon, les Verts avaient pris la marée durant le premier quart d’heure, ne devant leur salut qu’au manque de réussite des coéquipiers de Clinton N’Jie et à quelques arràªts de Stéphane Ruffier. Dans des proportions moindres, ce fut encore le cas ce dimanche : il a fallu vingt bonnes minutes aux Stéphanois pour entrer dans la partie. Et à quelques centimètres près, Paul Lasne aurait logiquement ouvert la marque dès la 9e minute.
Les milieux gàªnés par le pressing
L’ASSE n’aime rien tant qu’imprimer un pressing haut dans l’entrejeu, jusqu’à étouffer son adversaire. Face à Montpellier, les rôles ont été inversés : positionnés aux abords de la ligne médiane, meilleurs dans la conservation de balle, les joueurs héraultais ont remporté la bataille du milieu de terrain et créé l’essentiel du jeu au cours de cette partie. Quelque chose nous dit que l’absence de Fabien Lemoine y est pour quelque chose…
Toujours du déchet dans la construction
Les hommes de Christophe Galtier se sont procuré deux occasions franches en tout : le but de Gradel et le ciseau d’Hamouma. Sans un exploit individuel, ils semblent incapables de se montrer dangereux, au point d’ailleurs que quelques sifflets se sont fait entendre en seconde période. La faute à un manque d’idées, de solutions et de justesse technique. Ce constat n’est pas nouveau : un Gradel en feu masque depuis février d’importantes carences offensives.
Des points positifs tout de màªme
Pour ne pas noircir le tableau, soulignons tout de màªme l’étonnante solidité de l’arrière-garde qui, màªme sans Loà¯c Perrin, est parvenue à signer un dix-septième ‘clean sheet’ de la saison en championnat. Et une fois de plus, les coéquipiers de Moustapha Bayal Sall sont restés invincibles après avoir ouvert le score. Saint-à‰tienne compte désormais 16 victoires et 6 matches nuls dans ces circonstances cette saison.
