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Un PSG à deux à l’heure
Jamais cette saison, on a retrouvé sur de longues séquences une équipe parisienne capable d’accélérer le rythme dans le camp adverse pour faire plier son adversaire. Ce soir encore, les hommes de Laurent Blanc ont fait tourner le ballon sans jamais trouver la faille. Certains y verront un manque d’envie, d’autres de la fatigue. Mais le mal semble plus profond, entre manque d’idées et absence de mouvement autour du porteur.
La défense spectatrice
Que le PSG peine à trouver la faille face à une équipe regroupée, cela peut se comprendre. Qu’il concède les plus franches occasions de la partie, beaucoup moins. Le côté droit de l’arrière-garde Bleu et Rouge a été dévoré par les appels en profondeur de Giorgios Efrem, les milieux récupérateurs n’ont jamais attaqué le porteur de balle dans le bon timing et les arrières ont multiplié les relances vers l’adversaire. Ce succès est presque un hold-up.
Pastore passe au travers
En l’absence de Zlatan Ibrahimovic, l’international argentin s’était imposé comme le seul capable de faire la différence sur un geste génial. Mais ce soir, on a retrouvé le Pastore de la saison dernière : mou, arràªté et coupable de pertes de balles largement évitables. Thiago Motta a également rendu une copie bien pâle, Marco Verratti défend mal et joue de faà§on trop latérale. Van der Wiel s’est plusieurs fois mangé côté droit. Màªme l’irréprochable Blaise Matuidi a été moyen.
Cavani, c’est bon pour le moral !
Il s’agit sans doute, outre la victoire, de la seule bonne nouvelle de la soirée. Après une première occasion maladroitement ratée dès les premières minutes, Edinson Cavani a traversé la rencontre comme une ombre. Mais il a eu le mérite de se battre comme un chien pour pousser le ballon au fond des filets et arracher un succès miraculeux. Un mot sur Jean-Christophe Bahebeck, qui ne fait pas toujours les bons choix mais se montre décisif. Comme souvent ces derniers temps. Bon match également de Maxwell, David Luiz et, par intermittence, de Lucas.
Retour hésitant pour Thiago Silva
Titulaire pour la première fois de la saison en match officiel, le défenseur et capitaine parisien manquait de compétition et cela s’est vu. Plusieurs fois pris de vitesse sur le côté droit de sa défense en début de partie, l’international brésilien a également paru un peu fébrile sur certaines de ses interventions, à l’image de ce ballon perdu devant sa surface en fin de première période. Logique, après deux mois et demi sans jouer.
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