Voici ce qu'il faut retenir du choc de la 2e journée de la phase de groupe de la Ligue des Champions.
1. Blanc et le PSG répondent aux critiques
Alors qu'on ne donnait pas cher de la peau des Parisiens face à l'ogre barcelonais, meilleure défense d'Europe avant la rencontre (0 but encaissé), les coéquipiers de Thiago Motta ont apporté une vibrante réponse, faisant sauter à trois reprises le verrou catalan. Ce match, c'est aussi la réussite de Laurent Blanc, sorti pour la première fois de son « habituel » 4-3-3 pour un système hybride en 4-4-2 laissant une totale liberté de mouvement à un Javier Pastore électrique. Critiqué, le « Président » a montré que Paris pouvait exister sans sa star Zlatan Ibrahimovic alors qu'en deux ans, le PSG ne s'était jamais imposé sans sa star. Si le double champion de France en titre a souffert physiquement sur la fin, pour une fois, le score a été maintenu.
2. Paris a rejoué ses classiques sur coups de pied arràªtés
Principale arme du PSG les saisons précédentes, les coups de pied arràªtés étaient moins bien gérés depuis le début de l'exercice 2014-15. Contre le Barà§a, les phases arràªtées ont été bien mieux gérés. C'est sur un coup-franc de Lucas que David Luiz a mis fin à l'invincibilité défensive du Barà§a cette saison (10e). C'est sur corner cette fois-ci que Paris a repris l'avantage par Marco Verratti (26e). Il faut dire que les Parisiens ont bien été aidés par une défense catalane laxiste sur le premier but et un Ter Stegen à la pàªche sur le second.
3. Incroyable, Marco Verratti a marqué !
Ce matin, dans les colonnes de L'Equipe, Marco Verratti rigolait de n'avoir encore jamais marqué avec le Paris Saint-Germain. En deux ans, l'ancien milieu de Pescara n'avait pas franchement eu beaucoup d'occasions de briller dans le dernier geste”¦ Et encore moins de la tàªte. Il fallait une première et l'international italien a vraiment choisi son match. Fidèle à lui-màªme, il a aussi pris un carton jaune pour un acte d'antijeu dans la minute suivante. Sacré Marco !
4. D.Luiz, Matuidi, T.Motta, Marquinhos, Pastore, tous excellents ”¦ sauf Cavani
Buteur et capable de montées de balle rageuses, David Luiz a justifié son statut de joueurs à frissons, plaisant à voir jouer par ses prises de risques mais parfois agaà§ant pour les nerfs des supporters. Dans l'ensemble, l'ancien de Chelsea a fait un excellent match à l'image du stratosphérique Pastore, auteur de percées de grandes classes. Blaise Matuidi et Thiago Motta ont été excellents, tout comme Marquinhos qui a sauvé son équipe d'un tacle surprenant (83e) ou Grégory Van der Wiel, passeur décisif. Seul bémol : la prestation d'Edinson Cavani, seul en pointe, qui a beaucoup travaillé mais ne s'est pas créé beaucoup d'occasions.
5. Des déconcentrations embàªtantes
Si le PSG s'est imposé dans cette rencontre de gala, les hommes de Laurent Blanc ne se sont pas rendu le match facile. La faute à des déconcentrations coupables dans la minute suivant les buts. Après l'ouverture du score de David Luiz, les Franciliens n'ont pas le temps de toucher le moindre ballon avant de concéder l'égalisation de Lionel Messi, 106 secondes après le premier but. Alors que Paris mène 3-1, màªme scénario. Sur un centre venu de la droite, la défense parisienne laisse un peu d'espace à Neymar et se fait sanctionner. Il faudra corriger à§a à l'avenir”¦
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