De quoi faire craindre à certain supporters du club que celui-ci ne s’affaiblisse. Voici peut-àªtre de quoi leur remonter le moral.
On ne change pas une équipe qui gagne
Contrairement aux deux étés précédents, la latitude financière dont disposent les dirigeants Bleu et Rouge cet été ne leur permettra pas de bouleverser l’équipe. Tant mieux car celle-ci n’a besoin que de retouches. L’effectif est de qualité, màªle jeunesse et expérience, et rien ne justifierait une soudaine fièvre acheteuse susceptible de le déstabiliser. Quel intéràªt, par exemple, de recruter le milieu de terrain de la Juventus Paul Pogba quand on possède déjà Thiago Motta, Blaise Matuidi, Marco Verratti, Yohan Cabaye et Adrien Rabiot ? Face au risque de casser l’équipe, d’éventuelles contraintes financières joueront un rôle de garde-fou.
Mieux cibler les recrues du mercato
Obligé de cibler ses dépenses, l’état-major parisien va restreindre ses objectifs à quelques postes prioritaires. On pense en particulier à celui d’ailier gauche (Ezequiel Lavezzi se montre assez irrégulier sur l’ensemble d’une saison) et celui d’arrière droit (Grégory Van der Wiel et Christophe Jallet font le boulot, mais sans plus). Eden Hazard, Pedro et Angel Di Maria sont pressentis pour le premier, Daniel Alves ou Ignazio Abate pour le second. En concentrant ses efforts – et son argent – sur des cibles moins nombreuses et plus clairement identifiées, le club de la capitale n’a-t-il plus de chance de les atteindre ? L’exemple de David Luiz, discrètement chipé au Barà§a, semble en attester…
Donner leur chance aux jeunes
Longtemps, le centre de formation du PSG a suscité les railleries. Il fait dorénavant partie des meilleurs de l’Hexagone, comme en témoignent les titres de champion de France décrochés ces cinq dernières années dans les catégories de jeunes. Mais màªme le plus prometteur espoir du club ne peut faire son trou dans un effectif constellé de stars. Un nombre d’arrivées limité, toute comme l’obligation pour Paris de faire figurer des joueurs formés en France parmi les 21 autorisés à disputer la C1, pourraient permettre aux talentueux Adrien Rabiot, Hervin Ongenda ou Kingsley Coman de montrer enfin au plus niveau de quoi ils sont capables.
Garder des réserves pour l’après-Ibrahimovic
L’UEFA a exigé des dirigeants parisiens qu’ils limitent leurs dépenses pour les deux prochaines saisons, soit jusqu’en 2016. Au fond, cela tombe plutôt bien puisque c’est en 2016 que le contrat de Zlatan Ibrahimovic, alors âgé de 34 ans, prendra fin. Le départ de l’international suédois sera une perte inestimable au regard de ce qu’il a apporté lors de ses deux premières saisons dans la capitale. Seul un joueur du Top 5 mondial pourra prendre sa succession. C’est à ce moment-là que le PSG devra utiliser son cash pour pàªcher un gros poisson. Autant faire un peu de réserves d’ici-là …
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