Les regrets de ne pas avoir joué sur leur vraie valeur au retour peuvent faire mal aux Parisiens.
Points positifs : – Les premières minutes étaient capitales et ont été à l'avantage du PSG, le trident offensif réalisant un pressing très haut en premier rideau pendant 20 bonnes minutes. Mais une entame de match est tout de màªme bien peu de choses sur 90 minutes…
– Qui doute encore de Salvatore Sirigu ? Très attentif, le portier italien du PSG a réalisé une manchette parfaite sur un coup-franc contré et vicieux de Frank Lampard (27e) puis a été rassurant sur plusieurs autres actions. Il a eu la baraka par la suite, avant le but de Ba où il a été lâché par sa défense. Il fut le meilleur Parisien, ce qui est un signe.
– Remplaà§ants au coup d'envoi, Yohan Cabaye et Javier Pastore ont réussi leur entrée en jeu en contrôlant plus le jeu et en distillant enfin de bons ballons aux attaquants. Grâce à eux, le PSG s'est enfin créé des occasions. C'était trop peu.
Points négatifs
– On pensait que la sortie précoce d'Eden Hazard offrirait du répit mais c'est l'inverse qui s'est produit. André Schürrle, très tonique, n'est pas resté collé à sa ligne et a repiqué, ce qui a perturbé la défense. Son ouverture du score est venue valider son excellente entrée en jeu.
– Le PSG n'avait jamais été bousculé de la sorte cette saison. Incapables de tenir le rythme imposé par les Blues, défendant très bas, les Parisiens auraient pu sombrer dès le début de la seconde période avec deux tir sur la barre : d'abord par Schürrle (50e) puis par Oscar (52e). Cela prouve que devant une équipe physique, ils ont bien du mal.
– Edinson Cavani était prévenu. S'il écopait d'un carton jaune, il serait suspendu pour les demi-finales de la C1 et il a bàªtement pris une biscotte… Ce manque de lucidité témoigne d'un match très moyen de sa part. Inexistant dans son apport offensif, sans doute usé par son pressing, il a raté une énorme occasion dans le dernier quart d'heure après avoir été fantomatique auparavant. Ezequiel Lavezzi s'est un peu plus illustré mais c’est trop faible.
– Marco Verratti a montré ses limites. Devant l'excellent David Luiz, qui a gangrené l'entrevue parisien du début à la fin, le milieu de terrain italien a été inquiétant sur plusieurs actions et a logiquement cédé sa place à Yohan Cabaye avant l'heure de jeu.
– Le fighting spirit, vous connaissez ? Les Anglais l'ont dans le sang et l'ont démontré une fois de plus pour s'imposer dans les ultimes instants sur un but à l'arrachée de l'entrant Demba Ba. La défense a été attentiste et naà¯ve.
Conclusion :Le PSG ne verra pas les demi-finales de la Ligue des Champions et a montré qu'il était plus friable que prévu sans Zlatan Ibrahimovic. Sans leur leader naturel, cette équipe n'est visiblement plus la màªme.
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