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Ce mardi soir, à la clôture de la Bourse, l'Olympique Lyonnais a dévoilé ses résultats financiers pour le 1e semestre 2013-2014. Voici ce qu'il faut retenir.
Des revenus encore en baisse”¦
Au 31 décembre 2012, OL Groupe affichait des revenus de 76,5 M€ à mi-saison. Le 31 décembre dernier, ceux-ci avaient encore baissé de 10,9 M€ (65,6 M€) malgré une hausse des revenus liés à la Billetterie (de 5 M€ à 5,5 M€ grâce notamment au tour préliminaire de Ligue des Champions. Que ce soit au niveau des partenariats (9,2 M€, -19,3%), des droits TV (26,8 M€, -8,8%), du merchandising (8,1 M€, -5,8%) ou des ventes de joueurs (16 M€, -27,6%), le club accuse le coup. La faute à une dixième place provisoire à mi-saison qui créé un manque à gagner de 4,9 M€.
”¦ Des charges qui diminuent
En parallèle de ses rentrées moins importantes et de la taxe à 75% qui coûtera 4 M€ au club, l'OL a fait en sorte de réduire au maximum ses charges. Ainsi, celles-ci ont baissé de 12,2 M€ par rapport à l'année précédente. On notera que la masse salariale du club, qui était de 45,4 M€ en 2012-13, est tombée à 37,1 M€ cette année.
Un déficit à prévoir au 30 juin
Si l'objectif initial fixé par Jean-Michel Aulas était un retour à l'équilibre sur 2013-14, il faudra bien attendre la saison suivante. En effet, à moins d'une vente énorme en mai-juin (Gonalons, Grenier, Lacazette), l'OL affichera un nouveau déficit. D'ailleurs, le résultat net du groupe est moins bon que sur l'année précédente. Ainsi, à mi-parcours en 2012-13, le club affichait un déficit de seulement 8,8 M€ contre 14,1 M€ cette saison. Pour autant, il n'y a pas vraiment à s'inquiéter pour la pérennité économique du club. En effet, l'OL dispose encore de fonds propres pour la construction de son stade à hauteur de 120,7 M€ et son trésor de guerre existe toujours (+12,2 M€ de trésorerie nette d'endettement et de créances sur les ventes de joueurs).
Alexandre CORBOZ
