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Une situation offensive préoccupante qui a fait l'objet de nombreuses questions ce vendredi en conférence de presse.
Rémi Garde a été contraint de se défendre : « Je ne pense pas que nous soyons devenus une équipe défensive mais, si on y regarde de plus près, ce n'était que le deuxième match de Bafé (Gomis) devant, le premier de Jimmy (Briand). Sur le banc, j'avais Fékir et Pléa. Si l'on comptabilise leur nombre de matchs en pros, on n'a pas besoin des deux mains. Il y a quand màªme des circonstances”¦ »
Lancé sur les absences des « prodiges » Yassine Benzia et Fares Balhouli, le coach rhodanien a reconnu que les raisons étaient sportives ”¦ Et disciplinaires : « Je rappelle qu'on ne peut mettre qu'onze joueurs sur le terrain et 18 sur la feuille de match. Après, les concernant, je n'étais pas satisfait de leurs performances et de certaines attitudes qui n'étaient pas en accord avec le foot de haut niveau. Mais si je les avais mis sur le banc à la place de Fékir et Pléa, on n'aurait pas non plus eu besoin des deux mains pour compter leur nombre de matchs en pros non plus ! »
« Les jeunes doivent avoir le comportement adéquat »
Pour autant, si les questions s'attardent sur les deux jeunes hommes, Garde ne veut pas non plus les stigmatiser : « Ce sont aujourd'hui eux qui sont sous le feu des remarques mais à§a concerne aussi tous les jeunes du centre. Ils sont tous talentueux mais il faut aussi qu'ils aient le comportement adéquat”¦Et pas seulement pour quinze jours mais sur plus longtemps. Ceux qui me donnent les bonnes réponses sur la durée et pas seulement une fois sur quatre seront dans le groupe. »
Concernant la faiblesse de son attaque actuellement, l'entraà®neur de l'OL a surtout pointé du doigt la situation économique du club : « Je tiens quand màªme à rappeler que nous comptions parmi les meilleures attaques lors des deux dernières saisons. Mais il faut aussi souligner que je n'avais pas le màªme groupe. En deux ans, je n'ai eu qu'un seul renfort dans ce secteur : Gaël Danic. Je ne dispose pas non plus de l'armada de Paris ou de Monaco. »
Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe.
