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Ce matin dans L’à‰quipe, plusieurs dirigeants anciens et actuels s’unissent pour démentir ce cliché. À commencer par José Anigo lui-màªme.
‘Tous ces amalgames pourris, je veux que à§a s’arràªte, à§a me rend fou. J’en ai vraiment assez. Mon fils aimait le foot, il venait voir des matches, mais il était à des kilomètres et des kilomètres de l’OM.’
Màªme discours chez le président Vincent Labrune et son prédécesseur Jean-Claude Dassier.
‘En installant Antoine Veyrat au poste de directeur général début 2008, nous avons acté l'ingérence de l'actionnaire dans les affaires courantes du club, explique le premier. Une vigilance maximale pour les opérations de transferts a été mise en place. Désormais, l'OM est une vraie entreprise, avec des codes, des règles. La DNCG érige notre gestion en modèle. (…) À aucun moment José ne participe aux négociations financières. Il propose des joueurs, initie la discussion. (…) La réputation du club ne correspond pas du tout à ce qu'il est vraiment. Elle est liée à celle de la ville, évidemment, et au passé de l'OM, qui a conduit son actionnaire devant la justice. Dont acte. Mais des personnages sulfureux à l'OM, c'est de la fiction.’
Dassier acquiesce : ‘Le fantasme de la mafia qui tiendrait le club fait partie du procès fait à Anigo, c'est un véritable scandale. Je n'ai jamais eu à pâtir de ma relation de travail avec Anigo. Rien dans ses pratiques n'a pu me le faire assimiler à un truand.’
Voilà qui a le mérite d’àªtre clair.
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