Résultat Ligue des champions : CR7 qualifie presque le Real (3-0 contre l'Atlético)

Cristiano Ronaldo a marqué les trois buts merengue.

Le coup d’envoi à peine donné, le Real Madrid a mis le pied sur le ballon et imprimé le rythme de la partie. Le premier avertissement est venu de Daniel Carvajal, qui s’est infiltré dans la surface côté droit avant de tenter sa chance en angle fermé. Jan Oblak a repoussé le ballon sur Karim Benzema, qui n’a pu le maîtriser (7e). C’est comme souvent à Cristiano Ronaldo qu’est revenu l’honneur d’ouvrir le score. De la tête, le numéro 7 merengue a profité d’une reprise écrasée de Casemiro devenue un centre pour tromper le gardien des Colchoneros (1-0, 10e).

Intenable Cristiano Ronaldo

Sans un nouvel arrêt d’Oblak au pied de son poteau, Raphaël Varane aurait doublé la mise, lui aussi de la tête (16e). Karim Benzema, l’autre joueur français du Real Madrid, a quant à lui failli inscrire l’un des buts de l’année sur un centre de CR7, mais son ciseau retourné a frôlé la lucarne (29e). Et l’Atlético, dans tout ça ? Les hommes de Diego Simeone restent capables de créer le danger à partir de rien, comme sur ce duel entre Kevin Gameiro et Keylor Navas remporté de justesse par le gardien costaricien ou cette reprise au second poteau de Diego Godin passée au-dessus du cadre (32e).

L'Atlético inoffensif

Désireux de gérer son avance, le Real Madrid a beaucoup ronronné en seconde période face à une équipe de l'Atlético presque inoffensive. Mais CR7 n'est décidément pas un joueur comme les autres. Sur sa première occasion après la pause - une remise de Karim Benzema sur laquelle il profite d'un contre favorable -, l'international portugais a déclenché une demi-volée trop puissante pour qu'Oblak puisse intervenir (2-0, 73e). Un débordement puis un centre en retrait de Lucas Vazquez ont ensuite permis au joueur de 32 ans de s'offrir son deuxième triplé d'affilée en Ligue des champions (3-0, 86e) !

En fin de compte, on ne sait s'il faut s'extasier devant la performance de Cristiano Ronaldo ou pointer du doigt l'étonnante faiblesse de l'Atlético, qui n'a jamais semblé si proche d'une fin de cycle. Et d'une élimination.

Sylvain Opair