Bordeaux : rien ne sert de courir”¦

Ce dimanche, les Girondins ont dépoussiéré leurs statistiques. Eux qui ne s'étaient plus imposés par plus de 3 buts d'écart à l'extérieur depuis leur victoire 6-0 à Monaco en février 2008 ont retrouvé de l'allant offensif. Un allant d'autant plus « paradoxal » qu'il se conjugue avec un retour aux fondamentaux défensifs qui ont permis à Francis Gillot et à ses ouailles d'aligner 16 matchs de rang sans défaite en Ligue 1. Une tactique qui avait dégoûté Lyon à Gerland (0-2) il y a quelques semaines mais qui fait de Bordeaux la meilleure attaque du championnat loin de ses bases. A égalité avec l'AC Ajaccio (11 buts) et qui tend à prouver que la base des résultats en Ligue 1, c'est avant tout de bien savoir défendre.

Dominés dans presque tous les compartiments”¦ Mais victorieux.

Au Moustoir, les Girondins n'ont pas eu la possession de balle (46% contre 54% pour Lorient). Ils ont joué beaucoup moins de ballons que leurs adversaires du soir (596 contre 728), fait moins de passes (499 contre 604), réalisé moins de centres (22 contre 26) mais surtout se seront montrés réalistes. Bordeaux a frappé dix fois, cadré six fois et marqué à quatre reprises. En face, sur les huit tirs des Merlus, seul deux ont inquiété Cédric Carrasso. Sur coups de pied arràªtés, les coéquipiers de Marc Planus ont également démontré qu'ils étaient redoutables. Deux buts dans l'exercice pour un total de six sur corner depuis le début de saison. Une véritable arme fatale.

A.C

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