OL – SC Bastia (2-1) : les 3 décisions arbitrales litigieuses décortiquées

Retour sur les trois décisions qui peuvent faire grincer des dents les Corses.

Le penalty provoqué par Ghezzal

37e minute : bien servi après un joli mouvement emmené par Tolisso et Fékir, Rachid Ghezzal se présente seul face à Grégory Leca, heurte la poitrine du portier corse et s'écroule. L'arbitre Monsieur Schneider n'hésite pas à siffler penalty. Alexandre Lacazette transforme (1-0).

Notre avis : certes, l'attaquant algérien amplifie le contact mais Leca ne touche absolument pas le ballon lorsqu'il sort au devant de l'attaquant. Une penalty roublard mais un penalty bel et bien existant.

L'exclusion de Leca

47e minute : bien lancé en profondeur, Nabil Fékir se présente seul face à Grégory Leca, l'efface à la limite de la surface et s'écroule. L'arbitre Monsieur Schneider siffle coup-franc aux 18 mètres et brandit le carton rouge direct contre le gardien insulaire qui proteste. Le coup-franc de Ghezzal finira dans le mur.

Notre avis : dans la mesure où il siffle, l'arbitre n'a pas d'autres choix que de brandir le carton rouge. A vitesse réelle, on peut se demander quel intéràªt aurait Fékir, déjà averti en début de partie, à se laisser tomber alors qu'il venait de dribbler le gardien et s'ouvrir le but. Sur les ralentis, il semblerait que Leca ne déséquilibre pas Fékir. Après, il se peut qu'il y ait un (léger) contact à la base du pied qui suffise à le déséquilibrer. Vraiment difficile à voir.

L'exclusion de Cahuzac

74e minute : quelques minutes après une première faute qui lui avait valu un carton jaune, Yannick Cahuzac arrive très en retard sur Alexandre Lacazette. Monsieur Schneider n'hésite pas non plus et sort le carton rouge à l'encontre du capitaine corse qui laisse les siens à neuf.

Notre avis : agacé par les décisions arbitrales, Cahuzac était très nerveux sur le pré et a multiplié les interventions en retard. La première faute de Maxime Gonalons (67e) peut se siffler mais le carton jaune est sévère. Sur la seconde, en revanche, il n’y a rien à dire. Cela valait largement le carton.

Alexandre CORBOZ, au Parc OL