S'il s'est fendu d'une tribune dans les colonnes du Monde pour défendre les joueurs, Dimitri Payet (OM) a failli transformer cette sortie en expédition punitive contre Jean-Michel Aulas.
La semaine dernière, à la veille des annonces du gouvernement au sujet de la sécurité dans les stades, Dimitri Payet s'est fendu d'une tribune dans les colonnes du Monde. Portant le message clair d'un footballeur marqué par la haine dont il a fait l'objet avec des jets de bouteille à Nice et à l'OM, le Réunionnais a convaincu beaucoup de monde par ses mots.
Pourtant, si l'on en croit L'Equipe, le beau message sans polémique de Payet n'était pas ce qu'il avait prévu d'écrire. Le quotidien affirme que l'ancien milieu offensif de l'équipe de France envisageait dans un premier temps de régler ses comptes avec Jean-Michel Aulas, choqué par les sorties du président de l'OL, avant de finalement se raviser et « décider de prendre de la hauteur ».
Dans un football français qui étale perpétuellement ses querelles de clochers face aux médias et ne défend que ses intérêts, le message n'aurait pas du tout eu la même portée. N'est-ce pas Messieurs Aulas, Cardoze et Ferracci ?
S'il s'est fendu d'une tribune dans les colonnes du Monde pour défendre les joueurs, Dimitri Payet (OM) a failli transformer cette sortie en expédition punitive contre Jean-Michel Aulas. Un choix qui l'honore et crédibilise son propos.
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