PSG : Blanc a deux reproches salés pour Al-Khelaïfi

Il faut dire que les deux hommes ne sont pas aussi proches qu’il n’y paraît.

Nasser Al-Khelaïfi a mis le feu aux poudres vendredi dernier en annonçant à demi-mots que Laurent Blanc était sur la sellette. L’Équipe, dans son édition du jour, affirme que c’est pourtant avec calme et recul, mais non sans surprise, qu'il a pris connaissance des propos de son président. Le champion du monde 98 ne a s'attendait pas à cette saillie d’autant qu'il avait été conforté publiquement par son boss. La défaite en Ligue des champions lui aurait été fatale car elle aurait été vécue comme une humiliation par les actionnaires du PSG et ses dirigeants. Sous contrat dans la capitale jusqu'en 2018 depuis sa prolongation en février dernier, Blanc attendrait désormais qu'on lui signifie la rupture de cet engagement et qu'on lui verse l'indemnité qui lui est due. Estimée entre 10 et 15 millions d'euros, elle pourrait même atteindre les 20 millions...

Avec Aurier, Al-Khelaïfi a sapé le travail de Blanc

Le quotidien sportif précise par ailleurs que ce même Blanc a aussi deux reproches à formuler à Al-Khelaïfi. En privé, il a souvent regretté ses nombreuses absences, comme la relation qui le lie à certains joueurs avec lesquels le président qatarien a n'hésite pas à dîner. « En agissant ainsi, le président est allé le plus souvent dans le sens des joueurs, confie un proche du coach. Difficile ensuite pour Laurent (Blanc) d'avoir une réelle autorité sur eux. » Blanc aurait aussi été fortement agacé d'apprendre que son président était allé voir jouer Serge Aurier contre Poissy en CFA à la fin de sa mise à l'écart suite à son dérapage sur un réseau social à la mi-février. À l'issue de ce premier match post-sanction, le dirigeant a dit à son joueur qu'il avait à nouveau sa place au PSG. Finalement, la sortie d'Al-Khelaïfi semble correspondre à l'épilogue d'une liaison qui n'a jamais été idyllique.

Julien Perez