Christophe Galtier a beau réclamer à son équipe d'agir plutôt que de réagir, celle-ci a une fois encore raté son début de match. Un but (logiquement) refusé, deux penalties évités de justesse, tel est le bilan du premier quart d'heure des Verts, étouffés. Et pourtant, à cet instant de la partie, on jouait à onze contre onze... Cette entame a mis la formation lorraine en confiance et refroidi d'emblée les velléités stéphanoises.
Tannane gâche son retour en grâce
Auteur d'une très bonne prestation en Ligue Europa, Oussama Tannane semblait tout proche de son meilleur niveau, après un début de saison décevant. Hélas, cette embellie est gâchée par ces deux avertissements stupides reçus coup sur coup après la demi-heure de jeu. Par sa faute, l'ASSE a évolué une heure en infériorité numérique, privée d'un des seuls membres de l'effectif capable de faire la différence techniquement.
Des remplaçants qui apportent peu
Confronté à un calendrier chargé, Galtier avait décidé de renouveler son onze de départ. Kevin Théophile-Catherine était ainsi aligné sur le flanc droit de la défense à la place de Kevin Malcuit. Mais son apport offensif ne peut être comparé à celui de son concurrent. Vincent Pajot, successeur d'Ole Selnaes dans l'entrejeu, demeure quant à lui un joueur volontaire mais dont on peine à retenir la moindre action marquante.
Sans Beric, c'est le désert devant
Souvent empruntés sur le plan offensif, les coéquipiers de Loïc Perrin peuvent néanmoins s'appuyer sur les éclairs de Robert Beric, un vrai renard des surfaces capable de marquer sur sa seule occasion de la partie. Les prochaines semaines s'annoncent donc difficiles pour Christophe Galtier, privé de l'international slovène. Nolan Roux n'a pas vraiment pesé et Alexander Söderlund a signé une énième entrée discrète.