ASSE – Numéro Hommage : Philippe Gastal raconte Robert Herbin
par butfootballclub

ASSE – Numéro Hommage : Philippe Gastal raconte Robert Herbin

Pour But! Sainté, le conservateur du Musée des Verts Philippe Gastal, a accepté de revenir sur les années Robert Herbin à l'ASSE. Extrait.

But ASSE : Philippe, vous êtes aujourd'hui le conservateur du Musée des Verts et historien reconnu du club. Mais à quand remontent vos premiers contacts avec celui que l'on n'appelait pas encore le Sphinx ?

Philippe GASTAL : Ca remonte au début des années 70. Lorsque, enfant, j'aimais plus que tout me retrouver derrière les grilles du terrain d'entraînement des Verts. Il n'était peut-être pas encore le Sphinx comme vous dites, mais Herbin était déjà intimidant. Il est par exemple beaucoup plus facile d'échanger, et même de rire, avec les joueurs qu'avec lui. Attention, on pouvait très bien avoir de vrais échanges, mais on devinait assez vite la distance qu'il y avait.

Vous allez par la suite nouer une véritable amitié, en dépit de sa carrière d'entraîneur à l'ASSE et ailleurs ?

P.G. J'ai commencé à avoir une vraie relation avec lui après l'épisode de la caisse noire, lorsqu'il n'était plus en responsabilité au sein du club. Lorsqu'il est revenu, en 1987, les échanges se sont également espacés car il travaillait énormément. Au début des années 90, c'est devenu plus simple. Nos échanges, c'étaient des coups de téléphone, des repas, de longues discussions et pas seulement sur le football. J'appréciais énormément l'homme.

Est-il faux de considérer qu'à son retour au club, en 1987, ce n'est déjà plus tout à fait le même Robert Herbin ? Qu'il est différent, et peut-être moins impliqué que celui des années glorieuses ?

P.G. C'est peut-être un peu trop fort comme jugement. Il était très, très heureux de revenir, et même si son long passage au cours des années 70 et 80 l'avait marqué, il gardait la même vision du football. Il avait les mêmes valeurs. En revanche, la vraie différence, et il faut insister là-dessus, c'est qu'il ne s'entraînait plus avec ses joueurs.

Sa hanche le faisait déjà souffrir et il en était très frustré. Mais dans ses idées, dans sa conception du jeu et de son métier d'entraîneur, Roby était le même.

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