ASSE Mercato : le peuple vert a déjà choqué une recrue estivale !

À 24 ans, Joao Ferreira vient de vivre un véritable choc émotionnel en arrivant à l’AS Saint-Étienne. Habitué aux ambiances portugaises, le jeune latéral n’aurait jamais imaginé retrouver un tel engouement hors des frontières de Lisbonne ou Porto. Ce n’est pas seulement au stade Geoffroy-Guichard que la passion s’exprime, mais partout où il pose le pied, du centre d’entraînement aux rues stéphanoises, la ferveur verte l’accompagne.
Ferreira confie avec une sincérité désarmante : « Au Portugal, mis à part les grands clubs, c’est rare de bénéficier d’un tel soutien. Mais ici, les supporters sont partout, dans les bons comme dans les moments plus compliqués. Cette énergie incroyable, je la ressens à chaque match, et même dans la vie de tous les jours ! »
Le quotidien exceptionnel d’un joueur à Saint-Étienne
Ce qui frappe le défenseur, ce n’est pas simplement l’ambiance des jours de match, mais l’intensité de la relation entre l’équipe et les fidèles de l’ASSE. Les entraînements, souvent ouverts au public, se transforment en véritables fêtes populaires. Pour Ferreira, c’est une première : « Jamais, au cours de ma jeune carrière, je n’ai connu un club où les fans vous portent d’une façon aussi positive, au quotidien. C’est tout simplement magnifique. »
L’accueil qu’il reçoit ne se limite pas à la pelouse : même dans la ville, les supporters n’hésitent pas à encourager, à échanger ou simplement à féliciter les joueurs de leur implication. Pour lui, cette proximité est un moteur et lui procure déjà un sentiment d’appartenance fort : « À Saint-Étienne, je me sens déjà comme chez moi. »
Ambitions personnelles et objectifs sportifs de Ferreira
Arrivé avec la réputation d’un défenseur discipliné et polyvalent, Ferreira montre sur le terrain un mélange de rigueur défensive et d’ambition offensive, confirmé par un début de saison régulier et encourageant. Toutefois, il sait que tout n’est pas encore parfait. Le joueur souligne le travail collectif imposé par l’entraîneur, qui exige patience, application et compréhension mutuelle : « Ce n’est que le début, tout se met doucement en place. Nous devons progresser ensemble, comprendre ce que notre coach attend de nous pour franchir un nouveau palier. »
Ferreira ne cache pas non plus ses rêves personnels. Originaire de Vila do Conde, ville qui a vu naître l’international portugais Hélder Postiga, il s’inspire du parcours de cet aîné passé par l’ASSE. « J’espère un jour suivre ses traces. Rejoindre la sélection du Portugal, c’est l’un de mes grands objectifs. Cela demande beaucoup de travail. Mais rien n’est inaccessible si l’on s’en donne les moyens et que l’on avance étape par étape. »
Convaincu que le meilleur est à venir, Ferreira se concentre sur l’essentiel : aider Saint-Étienne à renouer avec la réussite et continuer de progresser pour réaliser ses rêves les plus ambitieux. Sa trajectoire, déjà marquée par sa discipline et son implication, laisse penser que le Forez n’a pas fini d’être le théâtre de ses exploits à venir.