par Alexandre Corboz

PSG – Le bilan de Denis Balbir : «Sans Cavani, Paris ce n’est plus rien»

Denis Balbir porte un regard sans concession sur le début de saison du Paris Saint-Germain.

Pour lui, seul Cavani parvient à faire oublier la sinistrose ambiante.

« Cette saison, le PSG est très triste. On nous avait vendu Alphonse Aréola comme le n°3 des Bleus et le successeur d’Hugo Lloris. Aujourd’hui, Aréola est surtout titulaire parce qu’Unai Emery veut qu’il soit numéro 1 après sa saison honnête en Espagne. Personnellement, je ne vois pas vraiment ce qu’il a de plus que Kévin Trapp. Je ne suis pas un grand fan de l’Allemand mais quand je vois Aréola continuer à jouer malgré ses erreurs récentes, je m’interroge.

« Les gens sont beaucoup tombés sur Cavani mais s’il n’était pas là, ce PSG serait dixième »

La défense ne tourne pas aussi bien qu’escompté. Idem au milieu et en attaque. On se chamaille beaucoup dans le vestiaire, on se critique beaucoup en off. Certains veulent partir. D’autres font la tête… Les gens sont beaucoup tombés sur Cavani mais s’il n’était pas là cette saison, ce Paris serait dixième du championnat. Bravo à lui de mettre, comme toujours, toute sa générosité au service du collectif. Si je dois ressortir une personnalité du début de saison, c’est lui. J’adore ce joueur qui, même dans la tempête ou légèrement blessé, est prêt à se sacrifier pour jouer arrière-gauche, milieu de terrain ou défenseur.

« Paris, ça respire la tristesse »

Sans Cavani, le PSG ce n’est plus rien. Aujourd’hui, cette équipe, c’est un grand rien. Sinon des gamineries de vestiaire, des petites phrases, des erreurs de casting et des interrogations sur le rôle de Patrick Kluivert. Le pire dans tout ça, c’est que c’est surement Unai Emery qui va payer les pots cassés. On va s’en séparer à coup de millions d’indemnités. Mais pour prendre qui ? Personne n’est vraiment intéressé. Cette année, si le PSG parvient à s’en sortir et à glaner un trophée cette saison, ce sera déjà bien. Même une Coupe de France ou une Coupe de la Ligue, ça permettrait de sauver ce qui peut l’être. Je ne parle même pas de la Ligue des Champions où l’affrontement face à Barcelone me parait très compliqué. Les exploits sont toujours possibles mais j’ai du mal à y croire. J’aime le football, les équipes qui se font plaisir comme Nice, Guingamp ou Monaco. Paris, ça respire la tristesse. Le seul plaisir qu’il y a dans ce club, ce sont les buts de Cavani. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

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Denis Balbir porte un regard sans concession sur le début de saison du Paris Saint-Germain.

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