Le 14/06/2017par Alexandre Corboz

ASSE – EXCLU Pajot : « Je suis devenu moins chien fou »

Pour But ! Saint-Etienne, Vincent Pajot revient sur la saison écoulée et évoque l’avenir.

Il espère rester à « Sainté », où il affirme avoir beaucoup progressé depuis son arrivée. Extrait.

But Saint-Etienne : Vincent, sur le plan personnel, êtes-vous satisfait de votre saison ?

Elle a été mitigée mais oui, globalement. Il y a eu cette blessure à la tête à Bastia qui m’a freiné. Mais derrière je suis bien revenu. J’ai mis deux buts. Malheureusement, j’ai eu cette blessure à l’entraînement qui m’a privé des trois derniers matches. J’ai raté Paris, Monaco, deux gros matches. Mais bon, c’est comme ça. J’aurais aimé finir autrement.

Vous serez encore Stéphanois en 2017-18 ?

Il me reste deux ans de contrat. C’est parti pour. Après, on va voir ce que voudra faire le nouveau coach, si je vais entrer dans ses plans ou non. On va tous être dépendants de ça. S’il compte sur moi, je ne vois pas pourquoi je partirai. Je suis très bien ici. L’ASSE est un très bon club. Je prends énormément de plaisir ici, à évoluer sous ce maillot. C’est une fierté.

Vous avez le sentiment d’avoir progressé depuis votre arrivée ?

Beaucoup. Surtout tactiquement. Je suis devenu moins chien fou. Avant, je faisais beaucoup d’efforts inutiles. Je perdais de l’énergie, de la fraîcheur.

Vous devez vos progrès à Galtier ?

Il m’a fait progresser, c’est certain. Il m’a donné beaucoup de conseils. Il a su me recadrer. Mais à 26 ans, peut-être que j’arrive aussi à maturité. J’arrive sur le terrain avec plus de bases. Je suis moins en dents de scie. J’ai assimilé plein de choses.

L’ASSE va partir sur un nouveau cycle…

Oui, on va repartir sur de nouvelles bases.

Il risque d’y avoir beaucoup de mouvements cette intersaison…

Je le pense aussi. Beaucoup de joueurs n’ont plus qu’un an de contrat. Ça risque d’être mouvementé. Au moment de se dire au revoir, on s’est dit qu’on n’était pas sûrs de se revoir au retour des vacances. Mais c’est le foot. C’est comme ça. On verra bien ce qui se passera.

Laurent HESS, correspondant à Saint-Etienne.