Au classement, il n'y a que deux points qui séparent le FC Barcelone et le Real Madrid en Liga après 17 journées. Certes, le Barà§a, récent champion du Monde des Clubs, compte un match en moins mais, au niveau des analyses, un monde sépare aujourd'hui les deux ennemis héréditaires.
Madrid, une victoire en trompe l'Å“il pour la presse
D'un côté, le Real Madrid – victorieux de la Real Sociedad mercredi après-midi (3-1) – qui vit dans un climat délétère actuellement. Rafael Benitez est contesté et chaque victoire merengue est davantage interprétée comme un sursis au technicien que comme trois points pris. On l'a encore vu hier où màªme les médias pro-Madrid n'ont fait que parler de l'arbitrage et du doublé de Cristiano Ronaldo sauvant la tàªte de Benitez. « Merci à Cristiano (et aux erreurs de l'arbitre) », titre Marca. « L'arbitre et Cristiano sauvent Benitez », lance de son côté AS. Des titres moins lapidaires que ceux de la presse catalane (« L'arbitre ouvre la voie » pour Mundo Deportivo, « Autre cadeau de l'arbitre et sifflet contre Benitez » pour Sport) mais qui situent bien le malaise actuel.
Le Barà§a plébiscité
Du côté du FC Barcelone, qui s'est imposé 4-0 face au Bétis Séville en soirée, on continue la fàªte. « Cotillon », titre Mundo Deportivo en référence au réveillon du nouvel an et au feu d'artifice barcelonais. « Fàªte de fin d'année » pour l'Esportiu. « Cinq coupes et 180 buts », croit bon de rappeler Sport au sujet du record historique de buts chipé au Real Madrid. Heureusement, l'esprit de la rivalité Real-Barà§a est toujours là sur les manchettes de Une de AS et Marca. « Le Barà§a ouvre le score sur un penalty inventé » pour l'un, « Nuit de record avec un penalty inexistant » pour l'autre. La critique de l'arbitrage, un sport national en Espagne”¦
