ASSE – Mercato : Pourquoi il faut se méfier de la rumeur Wahbi Khazri

Trois ans après, les supporters stéphanois entendent donc à nouveau parler de Wahbi Khazri. Lui qui avait fortement accaparé le mercato d’été des Verts lorsque Christophe Galtier était encore aux commandes de l’ASSE et que l’international tunisien n’avait pas encore rejoint la Premier League et le club anglais de Sunderland.

Un transfert, finalement bouclé au mois de janvier 2016, pour un montant de 12 millions d’euros, qu’il convient aujourd’hui de remettre en perspective. Car Sunderland, qui vient d’àªtre relégué en troisième division, n’a aucune intention de brader Khazri, deux ans et demi après l’avoir acheté aux Girondins de Bordeaux. Et il apparaà®t pour le moins farfelu d’imaginer, aujourd’hui, le prix du joueur à 3 ou 4 millions d’euros comme on peut parfois le lire chez certains médias.

Certes, les dirigeants des Black Cats ont besoin de liquidités, mais le temps joue en leur faveur. Khazri reste sur une très bonne saison en Bretagne et vient màªme de disputer la Coupe du monde. Des clubs anglais (fortunés), où turcs, vont nécessairement venir aux nouvelles, proposant davantage que ce que peuvent offrir les Stéphanois, déjà bloqués dans le dossier Cabella à la suite des exigences financières de l’Olympique de Marseille (entre 8 et 10 millions d’euros).

Le joueur, en personne, s’est positionné au sortir du match perdu face à la Belgique (2-5), assurant pour le Chronicle qu’il ‘espérait poursuivre en Angleterre si il le pouvait.’ C’est d’ailleurs l’autre complexité du dossier : la rémunération L’ASSE ne peut, une fois encore rivaliser avec un quelconque club anglais, Khazri touchant de l’autre côté de la Manche plus de 200 000 euros mensuels.

Il y a quelques jours, l’homme fort du Stade Rennais, Olivier Létang, indiquait qu’il avait fait une proposition au joueur. Visiblement restée sans réponse. On ne doute guère que Jean-Louis Gasset, l’entraà®neur des Verts, puisse convaincre Khazri d’une expérience dans le Forez. Gasset sait faire. On a en revanche beaucoup plus de mal à imaginer un accord rapide avec Sunderland qui, on le répète, a le temps devant lui et de solides exigences en termes d’indemnité.

B.D.