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Eliminés piteusement de la Coupe de France à Grenoble (CFA), les Phocéens ont cédé leur fauteuil de leader à Lyon le week-end dernier suite à leur défaite à Montpellier (1-2). Rien ne va plus dans le navire olympien et les premières critiques à l'égard de la méthode Bielsa commencent à arriver.
Il n'écoute pas ses hommes
Pour répondre au fait que son équipe fasse moins de courses, moins de pressing et soit moins juste techniquement, « El Loco » se réfugie dans le travail à l'entraà®nement. Réclamant plus de vidéos, plus de séances, plus d'heures passées à la Commanderie à ses joueurs. Bielsa trace sa route et les joueurs commencent, selon L'Equipe, à laisser transparaà®tre des signes de lassitude d'autant que l'Argentin ignore les signaux négatifs des joueurs quant à son système en 3-3-3-1.
L'échec de la politique de la terreur
Par ailleurs, sa gestion par la terreur n'a pas eu l'effet escomptée. Si son choix d'écarter Dimitri Payet avant Lille (victoire 2-1 fin décembre) a été heureux à court terme avec la victoire et la prestation encourageante de Michy Batshuayi, celui-ci ne plaide plus en sa faveur. En effet, depuis son exclusion, le Réunionnais – auteur d'un excellent début de saison – a la tàªte sous l'eau. Avec le déclin physique de ses autres leaders (Imbula, Gignac) et l'absence de Nicolas N'koulou (CAN), Marcelo Bielsa a vu ses leaders baisser de pied.
