ASSE : menacé, Jean-François Soucasse ne jette pas l’éponge

Si Laurent Batlles se retrouve clairement menacé dans son poste d'entraîneur de l'ASSE alors que les Verts sont 20ème à la trêve internationale, le président délégué Jean-François Soucasse n'est guère mieux loti.
Samedi, à l'issue de la défaite face à Rodez (0-2), l'ancien joueur s'est présenté face aux médias pour assumer ses responsabilités : « C’est une défaillance certes collective mais je ne suis pas là pour me cacher derrière mon petit doigt. Je suis aux cotés de Laurent (Batlles), aux côtés des salariés. J'ai entendu les critiques, les chants », a-t-il expliqué, promettant une vraie réflexion pour la suite : « Le constat c'est qu’on n’est pas au rendez-vous, tout autre position que celle là ne me semblerait pas juste. Je vais essayer de trouver des solutions, mais pas seul parce que je ne suis pas un magicien. Il faut trouver des solutions le plus rapidement possible ».
« Les actionnaires ? Ils ont des positions à prendre »
Quant à son cas personnel, Jean-François Soucasse le remet entre les mains du duo Roland Romeyer – Bernard Caïazzo : « Encore une fois je ne suis pas un actionnaire du club, ils ont des positions à prendre. Pour ma part cela fait de longs mois que je suis ici, tous les matins je me pose des questions, comment on va être meilleur, comment on va trouver des solutions. Quand je suis arrivé c’était déjà compliqué, le sport de haut niveau est tellement compliqué que si on commence à avoir un état d’âme et faire de la politique on s’éloigne de l’objectif ».