Commençons quand même par les rares équipes de L1 à s’être renforcées. C’est le cas de l’OM qui a fait un grand ménage avec 14 départs pour 11 renforts. Figure de proue du projet : Mason Greenwood (ex-MU). Malgré les adieux de Ben Yedder et Fofana, Monaco a fait en sorte de rester bien armé (Ilenikhena, Mawissa, Camara, Teze). Yoro et Yazici seuls gros partants, le LOSC semble aussi plus fort avec son mix de jeunes (Fernandez-Pardo, E.Mbappé, Mukau, Sahraoui, Bakker) et de vieux briscards (Mandi, Meunier). Enfin, le Strasbourg de BlueCo est à suivre avec ses « pépites » (Mara, Nanasi, Sarr, Lemaréchal, D.Moreira).
Le PSG sans stars, l’OL déséquilibré, beaucoup de paris partout en L1
Champion sortant, le PSG a tenu le cap voulu par Luis Enrique avec seulement un joueur par ligne (Safonov, Pacho, Neves, Doué) et de la jeunesse. Il n’y a plus de stars ni de clinquants… Et ça ne fait pas rêver ! L’OL a dépensé plus de 140 M€ entre les levées d’option, les achats et les prêts mais n’a pas atteint les objectifs de ventes qu’il s’était fixé devant la DNCG (à peine 38,5 M€) et ne donne pas franchement l’impression d’avoir bien équilibré son effectif malgré les signatures de Mikautadze et Zaha. Comme Lyon, Lens voulait vendre pour 100 M€. Pari loin d’être tenu mais affaiblissement modéré avec les arrivées de Satriano et Zaroury pour compenser la perte de Wahi (OM). Nouveau club de Franck Haise, Nice a cédé ses joueurs les plus bankables (Todibo, Thuram), mixant expérience (Ndombélé, Clauss) et paris (Bombito, Abdelmonem, Moukoko) pour se renforcer.
Malgré sa qualification en Champions League, Brest a pas mal galéré. Plusieurs cadres sont partis (Brassier, Mounié, Satriano) et les têtes d’affiche du recrutement se nomment Ajorque, Baldé, Faivre ou Haïdara. Rennes a changé de cycle avec 14 partants et une légion étrangère qui a débarqué. Le portugais Jota et une floppée de scandinaves (Gronbaek, Kamara, Ostigard, Meister) composent cette escouade. Bilan mitigé à Nantes qui voulait renouveler après une saison compliquée. Les Canaris ont mis le paquet pour garder Abline (10 M€) avant de se focaliser sur des joueurs libres (Gbamin, Carlgren) et des prêts (Thomas, Lepenant, Cozza). A défaut de ventes des Lafont, Mohamed et consorts, les jeunes ont été sacrifiés.
L’ASSE a battu son record de dépenses grâce à son nouvel investisseur Kilmer Sports mais l’effectif des Verts ressemble surtout à un amoncèlement de paris (Stassin, Davitashvili, Miladinovic, Boakye, Old, Ekwah) avec peu d’expérience de l’élite. Auxerre a adopté la même stratégie à risques sur du « moins de 25 ans » ne connaissant pas la L1, exception faite de Diomandé (ex-OL).
Avec les départs de Dallinga, Mawissa ou Costa, Toulouse parait plus faible malgré l’arrivée du Champion du Monde Sidibé et de recrues étrangères (King, Cresswell, McKenzie, Zajc, Akdag). A Montpellier, on s’est contenté du prêt d’un jeune (Nzingoula). Stratégie également « low cost » à Angers (Allevinah, Belkebla, Aholou, Arcus, Dieng), au Havre (Zouaoui, Bouneb, Housni, Pembélé) et à Reims (Moscardo, Kipré, Buta).
Pour résumer
Voici le bilan exhaustif du Mercato des clubs de Ligue 1. L'occasion de se rendre compte que seul une infime partie des clubs de l'élite parait aujourd'hui mieux armé pour aborder l'exercice 2024-25 par rapport à l'année précédente.