FC Nantes : la crise du Covid-19 révèle une faille chez les Canaris

Si la crise sanitaire du Coronavirus a mis en avant un gros talon d'Achille au FC Nantes, c'est bien du côté de la Jonelière que le problème se situe. En effet, depuis de longs mois maintenant, Waldemar Kita cherche une solution pour agrandir son centre d'entraînement quitte à le délocaliser.

Un site devenu trop exigu pour accueillir l'équipe fanion, l'administratif, le centre de formation mais également la section féminine et qui empêche les Canaris de bénéficier du label « Prestige » décerné par le DTN.

Avec les mesures barrières, impossible de remettre tout le monde à la Jonelière

Comme le rapporte "Ouest-France", la Jonelière va être un vrai problème dans le monde post-coronavirus où le respect des gestes barrières doit devenir une norme. Le site de la Jonlière est beaucoup trop petit pour accueillir les quelques 320 personnes qui y ont leurs habitudes. « Cette crise révèle toutes nos carences », résume, au quotidien local, un employé du club. Face à ce problème, toutes les composantes du club pourraient ne pas pouvoir reprendre en même temps.

Initialement prévu pour accueillir le FC Nantes selon la volonté des dirigeants, le projet de nouveau centre de 30 hectares de Pont-Saint-Martin n'aboutira pas selon "Ouest-France". Si Waldemar Kita avait des vues sur un autre site à Saint-Herblain, celui-ci pourrait dans un premier temps se tourner vers un autre projet avancé par la ville : la plaine de jeux des Basses-Landes, dotée de quatre terrains de football. Un plan qui ne plaisait pas trop au clan Kita, qui ne voulait pas délocaliser sa section amateur et féminine loin des pros.

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— Ouest-France Sports 44 (@OFsports44) May 14, 2020