FC Nantes : pourquoi il ne faut pas déprimer après la défaite contre Monaco

Après son succès inaugural à Dijon (1-0), le FC Nantes espérait bien confirmer sur sa pelouse face à Monaco. Mais l'absence d'un avant-centre véritablement dangereux - Kolbeinn Sigthorsson est apparu à court de forme - l'a privé d'un succès, voire d'un point, que ses progrès dans le jeu auraient pourtant justifié.

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Du rythme et de l'envie en attaque

On entend déjà certains commentaires d'analystes n'ayant pas regardé la rencontre : une fois de plus, les Canaris sont resté muets à domicile. Sauf que leur prestation offensive n'a que peu à voir avec celles des saisons passées à La Beaujoire. En début de rencontre, puis en seconde période, les hommes de René Girard ont tout fait pour donner du rythme à la partie, combiner sur les ailes et jouer vers l'avant. Même si la finition reste délicate (Sigthorsson est toujours aussi transparent), ces progrès ne peuvent être ignorés.

Danger constant sur coups de pied arrêtés !

C'était l'une des carences les plus pénalisantes du FC Nantes la saison dernière : pas une seule fois les coéquipiers de Guillaume Gillet n'avaient trouvé la faille sur coup de pied arrêté. Ce ne fut pas le cas non plus ce samedi, la faute à une excellente défense monégasque, mais la qualité des coups francs et des corners bottés par Lucas Lima, voire Amine Harit, fait plaisir à voir. Surtout que Diego Carlos n'a pas l'air maladroit dans le jeu aérien. Un but des Canaris sur phase arrêtée, ce n'est qu'une question de temps.

Les recrues et les jeunes répondent présent

Déjà très convaincant à Dijon, Diego Carlos a ajouté à sa panoplie défensive une présence menaçante dans la surface de l'ASM sur chaque coup franc. Mais c'est son compatriote Lucas Lima qui a produit la meilleure impression. Pour ses coups francs, mais aussi pour son activité offensive. Nicolaj Thomsen affiche quant à lui un dynamisme et une vitesse balle au pied que son gabarit ne laisse pas forcément supposer. Enfin, Amine Harit confirme qu'il a du ballon et Valentin Rongier se rapproche de son meilleur niveau.

Sylvain Opair