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Condamné à huit ans de suspension lundi par le comité d’éthique de la FIFA, Michel Platini a vu ses chances de se présenter à l’élection de président de l’instance se réduire considérablement. L’ancien numéro 10 des Bleus conserve de nombreux soutiens en France, où cette sanction est parfois considérée comme un règlement de compte.
Ainsi, au micro de France Bleu Pays-de-Loire, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-à‰tienne Bernard Caà¯azzo s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur de l’actuel président de l’UEFA.
« C’est un crime, on a du mal à s’en remettre ! Michel Platini, qui a tant apporté en tant que joueur, en tant que dirigeant, ce qu’il a fait de l’UEFA… Nous, on s’en rend compte en tant que club européen, quand on joue en Coupe d’Europe, l’organisation de l’UEFA est fantastique, elle aide énormément à grandir. Cette affaire-là , nous ne sommes pas capables de la juger puisque nous n’avons pas accès au dossier. On sait tous que Michel Platini est quelqu’un d’honnàªte, il n’est pas là pour le paraà®tre et le pouvoir. Nous sommes scandalisés par cette peine de 8 ans, on prend à§a comme une profonde injustice. On cherche à le tuer, c’est un crime. C’est une peine énorme. Aujourd’hui, Michel doit àªtre complètement abattu. Il ne mérite pas tout cela. Avec tout ce qu’il a apporté au football, c’est une honte. »
Platini va maintenant faire appel de la décision du comité d’éthique auprès du TAS.
