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Gervais Martel s'explique.
« Je n'ai jamais invité qui que ce soit à Bollaert. Récemment, j'ai eu une question d'un de vos confrères qui me comparaà®t à Bernard Tapie. Je lui ai répondu qu'il y avait une grande différence”¦ Moi, je n'ai jamais fait de politique ! J'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs fois le Président Sarkozy. J'ai eu la chance que le Président Hollande m'emmène à Bakou. Et à§a nous a d'ailleurs permis de faire avancer un peu le schmilblick. Messieurs De Saintignon et Cuvillier sont aussi venus voir un match. Xavier Bertrand, que je connais bien, est de son côté venu à un séminaire du “Arras Business Team” au stade Bollaert. Il était accompagné de Philippe Rappeneau. J'ai la chance de côtoyer pas mal de gens dans les sphères politiques, nous a-t-il expliqué. Si demain messieurs Mélenchon ou Besancenot me demandent des places à Bollaert, je leur donnerai. Le président d'un grand club de foot ne doit pas faire de politique. Ce n'est pas son job. Et il sait aussi que dans son public, il y a des petits, des gros, des jaunes, des noirs, des blancs, des gens extràªmes, des centristes, des gens de droite et de gauche. Marine Le Pen avait demandé à venir au match avec des officiers de sécurité. Au ministère de l'Intérieur, on nous avait demandé de ne pas la placer trop loin de ses gardes du corps, à§a a été fait, point final. Lens est un club d'accueil et qui n'est pas sectaire. Tout le monde peut y venir. Après, ce que les gens ou certains journalistes disent, ce n'est pas très grave. Mais à§a ne correspond pas à la réalité. »
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller
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