Ce n’est pas un bilan à mi-saison qui sera fait dans la France du foot au cours de cette semaine que les joueurs appellent en plaisantant « un long week-end », et qui n’est qu’une trêve de Noël même pas respectée par le Covid ou ses petits frères. Le virus a repoussé le titre de champion d’automne un peu plus loin dans cet hiver plus froid que jamais dans les stades. Mais entre nous, les conclusions ne seront pas vraiment bouleversées par les deux prochaines journées qui mettront fin à la phase aller, qui n’est pas allée si bien pour certains.
La valse des entraîneurs montre que les présidents ou propriétaires n’ont pas attendu pour donner le tempo, à Dijon, Nice, Nantes ou Paris. C’est celui qui paie qui décide, qui a le droit de jouer au chef d’orchestre et de mettre des coups d’une baguette qui n’a rien de magique, à la manière d’un Bolloré à la porte duquel le foot frappe. Mais seulement pour que Canal sauve ce qui peut l’être après le fiasco Mediapro. Pas pour prendre des billes dans un club. Il serait capable de mettre sur le carreau toute une équipe parce qu’il a entendu rire dans le vestiaire à un bon mot de Stéphane Guy…

















