OM : Di Méco dézingue la direction dans l’affaire Rabiot et ressort une anecdote inédite de 1993 !

Sur RMC, Eric Di Méco a commenté l’affaire Rabiot, qui n’en finit plus de rebondir depuis dix jours. Il a révélé au passage que lui et Basile Boli s’étaient battus avant le départ pour Munich en 1993 !
Dans son style caractéristique, Eric Di Méco a commenté l’affaire Rabiot, qui secoue l’OM depuis dix jours maintenant. Non content de se payer Roberto De Zerbi, Medhi Benatia et Pablo Longoria, l’ancien Minot a révélé une anecdote inédite : lui et Basile se sont battus dans le bus qui emmenait l’équipe du Vélodrome à l’aéroport avant la finale de la Champions League 93 ! Une façon de montrer que les bagarres ont toujours existé dans les vestiaires mais qu’elles sont rarement pris autant de proportions…
« L’intérêt de l’équipe, du coach et des joueurs, c’est que Rabiot revienne »
« La semaine dernière, on nous a pris pour des jambons et je vois que certains ont plongé la tête la première. On sait aujourd’hui que le coach souhaite que Rabiot réintègre le vestiaire. Si De Zerbi n’avait jamais rien vu d’aussi violent durant la bagarre, jamais il n’aurait rouvert la porte à Adrien Rabiot. Donc ça nous explique ce qui s’est vraiment passé, c’est-à-dire une baston de vestiaire. On en a tous connu. Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque, sinon je n’aurais pas joué la finale de la Ligue des champions 1993, Basile (Boli) non plus, parce qu’on s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome pour aller à Munich. Il lisait le journal, je lui ai allumé avec un briquet, c’était la connerie qu’on faisait, et il y a eu bagarre dans le bus. Heureusement que les dirigeants de l’époque étaient peut-être moins enclins à l’institution et tout, parce que du coup, on était sur le terrain et Basile a marqué. Des bastons, on en a tous connu. »
« Je ne crois pas la version du club. Le premier membre du vestiaire qui s’embrouille, c’est Rulli. Rabiot s’est mis au milieu, ça a dû parler et bim, bam, boum, il y a eu bagarre… On connaît l’histoire, on l’a tous vécue, ça se finit le lendemain dans le vestiaire et on passe à autre chose. Pour moi, c’est du vent, c’est du flanc. On nous a expliqué que le vestiaire était choqué par la bagarre. Mais je reste persuadé que les Hojbjerg et autres ont dû dire : « Comment c’est possible de virer un joueur pour ça ? ». Ils ont plutôt été choqués par ce qu’on a fait à Rabiot. Aujourd’hui, on sait que le vestiaire et le coach l’accueilleront comme il faut, parce que pour eux, c’est un épiphénomène qui arrive souvent. Pour moi, l’intérêt de l’équipe, du coach et des joueurs, c’est que Rabiot revienne. Je ne dis pas qu’il va revenir, avec tout ce qui s’est passé. Mais si c’est le cas, bien sûr qu’il sera bien accueilli dans le vestiaire. Je n’ai aucun doute là-dessus. »