OL : Michael Gerlinger détaille la situation financière du club

L’Olympique Lyonnais traverse une période de turbulence sur le plan financier. Nommé à la direction générale dans un contexte tendu, Michael Gerlinger s’est exprimé avec clarté pour expliquer la survie du club en Ligue 1, l’encadrement de la DNCG ainsi que les impératifs de gestion concernant la masse salariale.
Un maintien en Ligue 1 grâce à des soutiens financiers majeurs
Le spectre de la relégation ou d’une faillite planait au-dessus du club lyonnais il y a quelques semaines. C’est l’arrivée de fonds significatifs, notamment injectés par Michele Kang et le fonds d’investissement Ares, qui a permis à l’OL de rester à flot.
Cet apport a couvert les pertes des saisons précédentes et sécurisé la présence de l’équipe en Ligue 1 cette saison. Une opération de sauvetage express qui offre une respiration, mais qui ne règle pas tout : la situation reste fragile.
Des contraintes strictes imposées par la DNCG et l’UEFA
La DNCG surveille étroitement les finances du club, imposant un cadre strict : désormais, chaque euro engagé doit être justifié, inspecté, validé. En parallèle, l’UEFA exerce un contrôle régulier suite à l’accord octroyé à l’OL pour continuer à jouer en Europe.
Difficile, dans ces conditions, de s’appuyer uniquement sur l’argent des actionnaires. Les instances exigent que Lyon génère lui-même ses revenus : contrats commerciaux, recettes de match et surtout cessions de joueurs sont devenus des leviers déterminants pour équilibrer les comptes.
La prochaine étape clé arrive à la fin de l’automne avec une revue paritaire attendue devant la DNCG en novembre ou décembre, un rendez-vous à ne pas manquer.
L’enjeu de la masse salariale et la politique de transferts
Point épineux pour Lyon : la masse salariale, aujourd’hui la septième plus élevée du championnat. Pour tenir la barre et rester conforme aux exigences, le club s’est vu contraint de vendre avant de pouvoir acheter.
Le récent mercato n’a pas été celui des grands recrutements, mais plutôt une période de cessions stratégiques pour libérer des ressources et offrir quelques marges de manœuvre. Une opération complexe, menée tambour battant sous la houlette de Michael Gerlinger.
Malgré tout, l’OL garde l’ambition de jouer le haut du tableau. Le club vise toujours le top 6, mais les aspects économiques imposent une gestion au millimètre des contrats et des effectifs. La moindre erreur pourrait entraîner des conséquences sportives et financières majeures.
En toile de fond, la volonté est claire : bâtir une structure solide qui ne dépende pas de coups de pouce extérieurs. Lyon doit désormais convaincre sur le terrain, mais aussi en coulisses, pour retrouver une stabilité durable et renouer avec ses ambitions européennes.