OM – PSG : tensions, insultes et colère… la vérité éclate sur les incidents à la mi-temps

Medhi Benatia (OM)
William Tertrin
27 septembre 2025

Ça a chauffé à la mi-temps du Classique entre l’OM et le PSG lundi dernier. Le film publié par la Ligue 1 a d’ailleurs permis d’en savoir un peu plus à ce sujet.

Lundi soir, alors que l’Olympique de Marseille venait de l’emporter face au PSG (1-0), le véritable spectacle ne se déroulait pas seulement sur la pelouse. La Ligue 1 a dévoilé samedi sur YouTube un documentaire révélant les tensions dans les couloirs du Vélodrome, à la mi-temps.

« Sors d’ici connard »

Luis Campos, le directeur sportif du PSG, descend soudainement dans les couloirs. Son visage trahit une colère contenue, son objectif : parler à l’arbitre Jérôme Brisard. Mais avant même d’atteindre sa cible, il se heurte à l’incident qui allait enflammer la pause. « Déjà à la mi-temps, il y en a un qui est arrivé et qui a dit  »sors d’ici connard. » Un mec de la sécurité qui arrive ici et qui dit :  »sors d’ici connard ». Je ne peux pas admettre ça… Écoutez ce qu’il nous a dit, il n’a pas le droit de faire ça, je n’ai rien dit hein. »

Campos parle ici d’Azyz Mady Mogne, le coordinateur sportif marseillais, mais la situation dérape rapidement. Pierre-Emile Højbjerg, le milieu danois de l’OM, croise le Portugais et lui lance, sans détours : « Eh toujours toi, toujours toi. Toujours lui. Tous les week-ends, on te voit, toi. »

Benatia s’est interposé

L’atmosphère est électrique. Achraf Hakimi intervient, sa voix ferme coupant le tumulte : « Va à l’intérieur, pourquoi tu parles ? » Medhi Benatia, directeur sportif de l’OM, tente de contenir son compatriote marocain : « Achraf ! Calme… »

Au bout de quelques minutes, l’agitation retombe, mais Campos n’a jamais pu approcher Brisard. La mi-temps se termine dans une tension palpable, et les vestiaires, derrière les projecteurs, révèlent un monde où les échanges verbaux peuvent être tout aussi décisifs qu’un but sur le terrain.

Ce Classique hors des terrains montre que la passion, l’ego et la rivalité ne se limitent pas aux 90 minutes de jeu. Dans les couloirs du Vélodrome, chaque mot compte, chaque geste peut déclencher une réaction en chaîne.

Les plus lus