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Voici pourquoi à§a n'a pas marché.
Des entames de mi-temps désastreuses
Si Abdelazziz Barrada a bien failli transformer l'entame de l'OM d'une frappe lointaine qui a failli surprendre Salvatore Sirigu dès la 40e seconde de jeu, Marseille aura finalement manqué ses deux entames. D'abord en prenant un but à la 2e minute de jeu, puis en concédant un penalty largement évitable à la 46e. Impossible de se relever deux fois de ce type d'errements.
Un monde d'écart physique
Dans l'esprit, « El Local » Franck Passi était dans le ton de cette finale en alignant quatre joueurs offensifs et en tentant de bousculer le PSG. Son plan a marché 45 minutes”¦ Puis son Marseille s'est fait manger physiquement. Au niveau de la condition physique, il y avait un monde d'écart entre les deux équipes. Pourtant, les deux ont quasiment joué autant de matches.
Nkoulou, une erreur qui pèse lourd
A l'image de saison, Nicolas Nkoulou a mal terminé son aventure phocéenne. Il est vrai pas franchement aidé par Karim Rekik, lui aussi dépassé sur le premier et le troisième but. Toujours est-il que le Camerounais provoque bàªtement le penalty du 2-1 sur Blaise Matuidi. Le tournant du match.
Isla, deux erreurs qui plombent l'OM
Lui aussi jouait sa dernière avec l'OM et lui aussi a manqué sa finale. Mauricio Isla a d'abord lâché le marquage au bout de 2 minutes sur l'ouverture du score de Blaise Matuidi. Mais c'est surtout sur le 3e but que le Chilien fait n'importe quoi en perdant le ballon à 35 mètres de ses buts. Fatal.
Arnaud Carond
