FC Nantes : Kita obligé de remettre au pot pour éviter le Mercato blanc cet été ?

Si Waldemar Kita était plutôt confiant malgré la décision de la DNCG d’encadrer la masse salariale du FC Nantes cet été, les Canaris pourraient bien se retrouver dans une situation beaucoup plus complexe cet été pour son recrutement. De là à imaginer un Mercato bloqué si l’homme d’affaires franco-polonais ne remet pas au pot ? C’est tout le risque et une vraie problématique que la situation figée des droits TV et l’incertitude autour de la diffusion fait naître.

Une masse salariale qui ne baisse pas aussi vite que les revenus

En effet, en 2022-23 et si l’on s’en réfère au bilan comptable publié par les DNCG, le FC Nantes avait perçu 30,9 M€ de droits TV incluant le parcours européen pour des revenus totaux, hors transferts, de 80,6 M€ (dont la manne de CVC (16,5 M€) que les Canaris ne percevront pas en 2024-25). Problème : la masse salariale de l’ensemble du club était alors de 50 M€ soit plus de 60% des revenus générés à l’époque. Si les revenus baissent drastiquement dès la saison prochaine à cause de la négociation pour les droits audiovisuels qui a achoppé, il faudra quand même assumer ce qu’il reste de la masse salariale. Masse salariale qui va quand même baisser grâce à la fin de contrat de Moussa Sissoko, plus gros salaire de l’effectif (310 000€ brut par mois) mais qui ne verra pas son bail reconduit à émoluments équivalents.

L’épisode des droits TV place Nantes en fâcheuse posture

Tabler sur de grosses ventes de joueurs bankables (Lafont, Mohamed, Chirivella, Douglas Augusto) ainsi que la cession à un an du terme de son contrat de Bastien Meupiyou est donc l’unique stratégie viable pour éviter à Waldemar Kita de remettre de l’argent dans la caisse. Surtout que, dans le même temps, la sanction de la DNCG prise à l’encontre du FC Nantes prend en compte la demande du président du gendarme financier Jean-Marc Mickeler d’inscrire dans le prévisionnel des droits TV égaux à ceux de la saison 2023-24. Chose qui parait aujourd’hui très hypothétique.

A l’heure où l’AJ Auxerre est dans l’obligation de refuser un achat à 400 000€ d’un attaquant d’Ajaccio qu’il n’est pas sûr de pouvoir assumer, on peut légitimement s’inquiéter sur l’été du FC Nantes, seul club de l’élite pour l’heure bloqué par la DNCG…

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— Actu Football (@football_alerte) May 30, 2024

Pour résumer

Bien qu'il a affiché son optimisme face à la sanction de la DNCG il y a quelques jours, Waldemar Kita se retrouve dos au mur au moment où le FC Nantes aborde son Mercato d'été 2024. L'équation parait insoluble en l'état sans un miracle de droits tv.

Rédacteur
Alexandre Corboz