OM : Eyraud dévoile le véritable objectif de McCourt pour le club

Jacques-Henri Eyraud, le président de l'OM, a évoqué les ambitions du propriétaire du club, Frank McCourt, dans les colonnes du Dauphine Libéré.

Alors que Frank McCourt se veut très discret dans le gestion opérationnelle de l'OM et dans l'espace médiatique, Jacques-Henri Eyraud s'en charge pour lui, en se confiant notamment en longueur cette semaine dans le Dauphiné Libéré.

L'occasion pour le président marseillais d'apporter des précisions sur les ambitions de McCourt avec le club marseillais. Sur le plan économique, il apparaît clairement que le propriétaire américain ne souhaite jouer éternellement le mécène, et compte bâtir un club capable de s'auto-suffire sur un plan financier. « Il ne voit pas du tout l’Olympique de Marseille comme un actif financier qui doit lui apporter un rendement à court terme. Ce qu’il souhaite, c’est qu’à moyen terme, ce club devienne pérenne financièrement, ça veut dire, ne pas être amené chaque année à financer massivement l’exploitation. »

Selon Jacques-Henri Eyraud, c'est donc un vrai bâtisseur qui a pris le contrôle de l'OM, soucieux de construire sur la durée un club solide. « C’est fondamentalement un entrepreneur familial. Ce sont des choses qu’on n’a pas suffisamment soulignées. Ce n’est pas un fonds d’investissement. Son arrière arrière grand-père est arrivé avec une valise et un imperméable sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre à la fin du 19e siècle parce que l’Irlandais qu’il était, avait été chassé par la famine et le conflit entre l’Irlande et l’Angleterre. Son entreprise, il l’a bâtie, génération après génération. Frank McCourt a dans son ADN, cette notion de construction, de fondation et aussi de vision longue. En cela, c’est un investisseur qui n’est pas comme les autres, il a envie de s’inscrire ans la durée. Après pour y arriver, il faut qu’on soit dans nos objectifs et qu’on rallie derrière nous tout un écosystème de partenaires, de supporters pour créer ce mouvement », estime le président marseillais.

Julien Pédebos